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Etat des stocks halieutiques et de la biodiversité marine : l’INRH renforce son dispositif en 2024

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Le Ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, a présidé le vendredi 15 décembre 2023 à Casablanca, la 29ème session du conseil d’administration de l’Institut National de Recherche Halieutique (INRH). Cette session avait pour ordre du jour de soumettre le plan d’action scientifique et le budget de 2024 à l’approbation des membres du Conseil.

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A cette occasion, le directeur général de l’INRH, Faraj Abdelmalek, a exposé le plan d’action 2024 de l’institut, visant à accompagner le secteur halieutique en tant que moteur essentiel de l’économie bleue. La programmation scientifique globale et écosystémique de l’INRH se décline en six programmes de surveillance, dix projets et études pilotes, ainsi que quatre programmes de recherche et développement (R&D).

En 2024, l’INRH compte renforcer la surveillance de l’état des stocks halieutiques, de la biodiversité marine et de l’environnement marin. Cette démarche s’opérera par le biais d’activités accrues de prospections scientifiques et de monitoring océanographique au moyen de sa flotte de navires de recherche qui est en pleine extension et de son réseau de centres de recherche couvrant l’ensemble du littoral national, annonce le ministère dans un communiqué.

La R&D et l’innovation occupent une place croissante dans les activités de l’INRH, englobant, entre autres, la maîtrise des processus à divers niveaux de la chaîne de valeur des produits de la mer. De la production des intrants de l’aquaculture (aliments piscicoles, naissains et alevins…) aux processus d’amélioration de la valorisation et du développement de nouveaux produits, précise la même source.

Le plan d’action de l’INRH soutient également les ambitions marocaines en matière de réseau d’Aires Marines Protégées, en identifiant des zones potentielles d’une grande importance écologique. En notant que la création d’aires marines protégées est reconnue comme un moyen essentiel de préserver les écosystèmes marins, maintenir la biodiversité et atténuer les effets du changement climatique.

Parallèlement, le programme ouvre de nouvelles perspectives en renforçant les moyens de recherche, notamment par des investissements dans de nouvelles structures et équipements, particulièrement dans la valorisation des produits de la mer.

Lors de cette session, Mohammed Sadiki a souligné l’importance du secteur halieutique, en constante évolution depuis le lancement de la stratégie « Halieutis », et son fort potentiel de développement en tant que composante clé de l’économie bleue. Il a rappelé que la réussite de ce secteur dépend étroitement de la santé de l’environnement marin, actuellement menacé et en mutation rapide sous l’influence des activités humaines, notamment la pression de pêche cumulée aux effets du changement climatique.


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