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Bensaid décrypte les objectifs derrière le soutien financier

Le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a mis en avant la volonté de son département à revitaliser le paysage médiatique national, notamment à travers le soutien financier octroyé à la presse, tout en gardant à l’esprit que celle-ci est une « entreprise et non une association ».

Répondant aux questions des députés, ce lundi, lors de la séance hebdomadaire à la Chambre des représentants, Mohamed Mehdi Bensaid a rappelé que le ministère, conscient des enjeux auxquels font face les entreprises de presse à l’échelle nationale et régionale, entraînant un impact négatif sur leur capacité à gérer les aspects financiers et sociaux de leurs collaborateurs, a mis en œuvre diverses mesures d’urgence et institutionnelles visant à soutenir et à protéger ce secteur.

Outre le soutien financier instauré par l’État depuis 2005 en faveur du secteur de la presse, ainsi que les mesures exceptionnelles prises pendant la pandémie de la COVID-19, un décret a été promulgué le 4 janvier 2024 afin de définir les conditions et les modalités d’accès au soutien étatique, a souligné le ministre.

Ce décret, selon le responsable, vise à renforcer la résilience des entreprises de presse en encourageant l’investissement et en soutenant les ressources humaines. Il vise également à stimuler leur compétitivité, les incitant à devenir des entités médiatiques compétitives, contribuant à la diffusion d’informations précises, combattant la désinformation et plaidant en faveur de questions nationales au-delà des frontières, contribuant ainsi à l’image du Royaume.

« Parmi les avancées notables, la conclusion d’un accord entre les institutions médiatiques bénéficiant du soutien public et l’autorité gouvernementale chargée de la communication, établissant le cadre méthodologique pour la surveillance et l’évaluation« , a-t-il poursuivi.

En parallèle, la mise en œuvre de ce décret permettra aux entreprises de presse de développer un modèle économique moderne, visant à les qualifier, à accroître leur valeur et à les rendre plus compétitives, tout en veillant aux conditions matérielles et aux affaires sociales des acteurs du journalisme dans ce secteur.

Et d’ajouter: « L’entreprise médiatique est considérée comme une entreprise et non une association, et le décret s’inscrit dans cette orientation. Le ministère est alors engagé à assister l’entreprise dans ses défis quotidiens. Il convient de souligner que la question du soutien de l’État ne constitue qu’une fraction des bénéfices, en prenant en considération le rôle essentiel de cette entité« .

En ce qui concerne la problématique des cartes de presse non attribuées à tous les journalistes, Bensaid souligne que ce processus relève des attributions du Conseil national de la presse, conformément aux dispositions de la loi n° 90-13 établissant ce Conseil. En qualité d’entité indépendante chargée de l’autorégulation de la profession journalistique, cela s’inscrit également dans le cadre de la loi n° 15-23 instaurant une commission temporaire pour la gestion des affaires du secteur de la presse et de l’édition.

« L’évaluation des demandes d’obtention de la carte de presse professionnelle est du ressort de la commission de la carte de presse, et le ministère ne détient ni les compétences légales ni les pouvoirs réglementaires pour intervenir dans le domaine de compétence de la commission temporaire chargée des affaires du secteur de la presse et de l’édition« , soutient le ministre.

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