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Le néerlandais N-SEA lance ses activités d’enquête pour le soutien du gazoduc Maroc-Nigeria

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La société néerlandaise spécialisée dans les solutions sous-marines, N-Sea, vient d’annoncer le début de ses activités d’enquête en vue de soutenir le développement du projet de gazoduc Maroc-Nigeria.

Le fournisseur N-Sea a étendu ses activités à l’Afrique de l’Ouest en lançant des opérations de relevé pour apporter son soutien au développement du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc de renom.

« Pour concrétiser ce projet, N-Sea a collaboré étroitement avec le propriétaire du navire, Rederij Groen, et a transformé le navire de soutien sismique, le 7-WAVES, en un navire de relevé équipé de matériel de pointe« , indique la société dans son communiqué.

De plus, la même source précise que ce projet est exécuté avec un équipage réduit à bord du navire, tandis que toutes les données sont transmises à terre vers le Centre de Données de N-Sea. Des réunions quotidiennes sont également organisées avec les parties prenantes afin d’évaluer la qualité des données et de vérifier l’alignement de l’itinéraire.

Par ailleurs, N-Sea rappelle que ce gazoduc, parrainé par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), débutera son trajet au Nigeria, traversant plusieurs pays en cours de route et présentant des points de raccordement intermittents à terre pour la compression, conformément au scénario de base. En fin de parcours, le gazoduc sera relié au Gazoduc Maghreb-Europe dans le nord du Maroc, avant de s’étendre jusqu’à son point final en Espagne.

En juin 2023, la NNPC a confirmé avoir reçu un financement de la Banque islamique de développement (BID) pour le développement du gazoduc et a révélé son intention d’affecter une partie des fonds aux paiements au titre des contrats de services de relevé en mer et sur terre de la Zone Sud.

À cette fin, la société a lancé un appel d’offres en vue de réaliser des relevés de reconnaissance et météocéanographiques, ainsi que des relevés topographiques et géotechniques sur terre liés au segment offshore du Nigeria au Sénégal, y compris les points d’atterrissage sur terre et les itinéraires terrestres vers les stations de compression (CSs).

Avec une capacité de 30 milliards de mètres cubes par an, le Gazoduc Maroc-Nigeria est conçu comme une extension du Gazoduc d’Afrique de l’Ouest existant et a un coût estimé à 25 milliards de dollars. La construction de ce gazoduc devrait être achevée d’ici 2046, selon une estimation de 25 ans donnée en 2017.

Une fois terminé, il devrait devenir l’un des gazoducs offshore les plus longs du monde. Ce projet de gazoduc est destiné à soutenir la stratégie nationale de développement du gouvernement marocain, qui vise à migrer vers un système énergétique à faibles émissions de carbone, à diversifier sa palette énergétique, et à atteindre ses objectifs en matière d’énergie renouvelable.

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