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Le Répertoire marocain des disques Pathé de 1926 numérisé

La Bibliothèque nationale de France (BnF) a procédé récemment à la numérisation du Répertoire marocain des disques Pathé de l’année 1926. Publié le 15 septembre dernier, ce répertoire marocain comprend, outre les éléments discographiques tels les noms des artistes par villes et leurs chansons, quelques photos. Il s’agit notamment de celles de «La Garde noire de S.M. le Sultan du Maroc» et de quelques artistes et musiciens marocains de l’époque.

Présenté par la «Compagnie générale des machines parlantes Pathé Frères», le répertoire s’attardait, en langue française et arabe, sur les conditions générales de vente, avant de mettre en avant les disques phonographiques «Pathé». «Après bien des années d’études et d’expérience, nous avons enfin réalisé le dernier progrès de l’industrie des machines parlantes», écrivaient ses éditeurs, en expliquant que ce disque «s’écoute avec un saphir inusable et supprime ainsi le changement d’aiguille qui rend insupportable l’audition des autres disques». «En un mot, le disque Pathé supprime radicalement tous les inconvénients inhérents aux disques à aiguille», assurait-on.

Classé par villes, le répertoire présentait d’abord les artistes de Casablanca à l’époque, tel Adel Namani, Chloumou Souiri et Mallema Nedjma ainsi que leurs chansons, avant de présenter ceux des artistes de Rabat, à commencer par la «Garde Noire du Sultan du Maroc».

Le répertoire présentait ensuite ceux de Fès, à l’instar d’Abderrahman El Kharchafi, Ben Chérif, Bel Habib et Zohra Mtiereb, ainsi que ceux de Marrakech, comme Abbouche, Cheikha Zineb et Maalem Si M’Hamed Sebbane. Des artistes de Mogador (Essaouira), Tanger et Tétouan suivaient, tandis que le répertoire conclue avec des chansons d’Aissaouas.

Le fonds de musique arabe et orientale Pathé, conservé à la Bibliothèque nationale de France «témoigne de la grande diversité des registres musicaux caractérisant la musique arabe et plus largement orientale du début du XXe siècle», rappelle la BnF sur son site. «Composé de 636 disques contenant des morceaux interprétés par près d’une centaine d’artistes, en grande partie maghrébins et turcs, le fonds est représentatif de l’industrie du disque de l’époque», ajoute-t-elle.


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