D’énormes marches de dénonciation et de protestation ont été organisées ce week-end dans les principales villes du Sahara marocain contre la menace qui pèse sur la sécurité, posée par le groupe polisario, soutenu par l’Algérie. Les manifestations font écho à l’acte de terrorisme d’Es-Smara le 28 octobre.
A Dakhla et à Laâyoune, les principales villes du Sahara, les habitants se sont organisés pour faire entendre leur voix et protester contre l’attaque terroriste de la nuit du 28 octobre qui a coûté la vie à un jeune homme et a blessé plusieurs autres personnes.
L’attaque, perpétrée à l’aide de projectiles tirés par les éléments du groupe polisario, soutenu par l’Algérie et installé sur le sol algérien, a visé 4 quartiers de la ville du sud, Es-Smara, la capitale spirituelle des provinces du Sud du Royaume. L’attaque sans conteste de nature terroriste a été revendiquée par le polisario.
Plusieurs franges de la société ont participé aux marches, dont des notables, des instances élues et des associations de la société civile et des partis politiques. Ils ont condamné ces agressions « terroristes abjectes » perpétrées par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume contre des quartiers résidentiels qualifiant cette de « terroriste » et d »abject ».
C’est un « acte terroriste commis par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume » ont réagi les milliers de personnes présentes dans les villes du Sahara hissant le drapeau du Maroc haut et clamant leur appartenance au royaume.
Les manifestations, d’une rare ampleur, ont provoqué un haut sentiment d’indignation et de colère face à ces actes qui ont menacé la sécurité du pays et leur sécurité aussi par un groupe séparatiste dangereux qui ne respecte pas le cessez-le-feu et s’en prend aux civils.
Dans leurs interventions, les participants qui ont sillonné les principales artères des villes du Sahara, ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec leurs concitoyens touchés par cette attaque et ont rappelé que ces actes sont une « violation flagrante du droit international, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité pour mettre un terme aux agissements du polisario.
Les manifestants ont, par ailleurs, appelé à ce que le polisario soit désormais classé officiellement comme “entité terroriste” et ont dénoncé que ce groupe “séquestre nos frères et bombarde nos fils”.
Sur les banderoles, des messages étaient écrits : “A l’image de Daech, le polisario est un ramassis de terroristes”, “les explosions d’Es-Smara menacent la paix et la sécurité des civils en violation flagrante du droit international, du droit humanitaire international et des résolutions du Conseil de sécurité”.
Les attaques du polisario s’inscrivent dans le cadre du vote de la dernière résolution du Conseil de sécurité qui une fois de plus appelé l’Algérie à reprendre la voie des tables rondes, a consacré l’initiative marocaine d’autonomie comme règlement du conflit.
Suite à nouveau camouflet pour la bande séparatiste, les miliciens ont trouvé comme unique moyen de prendre les armes et semer la terreur au Maroc. Les manifestations des Sahraouis sont intervenues également la veille du 48ème anniversaire de la Marche Verte qui a consacré le retour du Sahara sous la souveraineté marocaine après la colonisation espagnole.
