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Ouahbi face à la question des enfants migrants et de la femme 

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, lors de la délicate séance de questions orales à la Chambre des représentants, lundi soir et en réponse à un député parlementaire quant à la question du dossier lié au retour des enfants migrants et non accompagnés, a accusé certains pays de ne pas vouloir coopérer.  

Abdellatif Ouahbi, fidèle à lui-même a d’abord affirmé qu’il existait des partis qui exploitaient politiquement cette question, en déclarant : « Nous avons toujours voulu traiter très sérieusement le dossier des enfants mineurs et non accompagnés à l’étranger. Malheureusement certains pays qui négocient avec nous, ne nous traitent pas de manière raisonnable« . 

 « Les enfants des Marocains et leur protection sont sous notre responsabilité, et cette thématique ne devrait pas être utilisée à des fins politiques. Nous avons entamé des négociations et exprimé notre bonne volonté afin de résoudre le problème, en vain, devant ceux qui manipulent cette question. C’est dommage », a-t-il répondu.

Par ailleurs, le ministre de la Justice a répondu à une autre question sur les obstacles rencontrés par les femmes divorcées et à l’obtention de la pension alimentaire. Il a lié l’amélioration des droits des femmes marocaines à un changement de perception de la société à leur égard.

Le ministre de la Justice a souligné que « sa tutelle reconsidérerait la question de la pension alimentaire » ajoutant que « cela n’a aucun sens qu’un homme convole en secondes et même en troisièmes noces alors qu’il ne paye pas les frais de pension à la première femme dont il a divorcé ». 

Abdellatif Ouahbi a ajouté: « Si nous ne sommes pas convaincus dans ce pays que les femmes ont la capacité de faire leur travail comme les hommes c’est que nous n’allons rien faire et rester à faire du surplace. Je suis convaincu que la question est avant tout une question de conviction, et le jour où nous penserons que les femmes sont égales aux hommes, ces problèmes seront tous résolus ». 

Concernant le délai prévu pour modifier le Code de la famille, le responsable gouvernemental a déclaré que « Seul le Roi a le pouvoir de décider du moment où nous commencerons à modifier le Code, et il est le Seul à déterminer la forme et la règle, car la question est liée à la situation d’une société différente de celle environnante, et je ne peux pas en décider. En conséquence, nous ne pouvons pas prendre l’initiative et contourner Sa Majesté, qui est l’autorité suprême en la matière ». 

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