Le 8 septembre 2023, un séisme dévastateur a frappé la magnifique région d’Al Haouz au Maroc, laissant derrière lui un paysage de destruction, de désolation et de grande détresse. Avec une force titanesque mesurée à 6,7 sur l’échelle de Richter, cette catastrophe naturelle a semé le chaos, provoquant des effondrements de bâtiments, des glissements de terrain et une perturbation généralisée dans les communautés locales. Les rapports initiaux ont déploré une perte tragique de plus de 3.000 vies, tandis que des centaines d’autres personnes ont été blessées, nécessitant des soins médicaux urgents.
Rapidement, le gouvernement marocain, sur instructions royales, a mobilisé ses équipes de secours et ses services d’urgence pour répondre aux besoins pressants des victimes. Des centres d’accueil ont été érigés pour abriter les personnes déplacées, leur offrant des provisions vitales. Des opérations de recherche et de sauvetage ont été lancées, bravant les décombres à la recherche de survivants. En outre, des mesures ont été prises pour évaluer les dommages, reconstruire les infrastructures dévastées et soutenir les communautés affectées dans leur chemin vers la résilience., sans oublier l’élan de solidarité observé par les marocains qui ont apporté un soutien précieux aux sinistrés des les premières heures du séisme.
Cependant, sept mois après cette tragédie, de nombreuses familles continuent de vivre dans des conditions précaires, rendues encore plus difficiles par les récentes précipitations. Dans ce contexte d’adversité persistante, les appels à une intervention gouvernementale urgente se multiplient, avec une demande pressante de solutions pour préserver la dignité des victimes et garantir des conditions de vie décentes.
C’est dans le cadre de cette lutte pour la justice et la dignité que Fatima Tamni, députée de la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD), a pris la parole. Elle a interpellé le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, concernant la souffrance continue des victimes du séisme face aux pluies persistantes au Maroc, exhortant à des mesures immédiates pour mettre fin à cette situation inhumaine.
Tamni a souligné avec émotion que, malgré l’espoir suscité par les pluies tant attendues pour combattre la sécheresse et remplir les barrages, ce sont les victimes du séisme qui restent les plus durement touchées. Coincées sous des tentes précaires, exposées au froid, à la poussière et à l’assaut implacable des eaux de pluie, ces familles endurent des souffrances indicibles a souligné la députée.
Elle a dénoncé avec véhémence le manque de progrès concrets malgré les promesses gouvernementales répétées. Les victimes continuent de languir dans des conditions inacceptables, livrées à leur sort.
À travers les mots de Tamni, résonne l’appel poignant à l’action, à l’empathie et à la responsabilité. Il est temps d’honorer la dignité des victimes, de transformer les promesses en actions tangibles et de mettre fin à leur calvaire.
