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Un parti inconnu surfe sur la vague du séparatisme

Dans une tentative (désespérée) de faire parler de lui, un parti politique tunisien inconnu, a exprimé son soutien au polisario, tentant en cela de tirer un quelconque bénéfice de la catastrophe provoquée par l’inconscience du président tunisien Kais Saied qui a accueilli le chef de la milice séparatiste pour la conférence Japon-Afrique.

Le secrétaire général du Parti national-socialiste de Tunisie, Mohamed Al-Kahlawi, a soutenu le mouvement séparatiste du polisario, a donc choisi de surfer sur la vague du séparatisme, pour tenter de faire parler de lui et de son parti dont tout le monde ignore l’existence.

Dans un pays où la vie politique est actuellement plus que dans un état léthargique depuis que Kais Saied a dissous le Parlement et n’a toujours pas convoqué d’élections législatives, le secrétaire du parti national socialiste, plutôt que de chercher à apaiser les tensions et d’agir entre réel représentant des Tunisiens et des sujets qui les intéressent, a préféré mettre les pieds dans le plat et raviver les tensions avec le Maroc.

Le chef du parti tunisien a accueilli vendredi, une membre de la milice séparatiste, Nanna Labat Rachid, considérée comme « conseillère à la présidence » de l’autoproclamée république sahraouie qui se trouve en Algérie.

Dans une déclaration grave qui porte atteinte à l’unité nationale et la souveraineté du Maroc, le politicien tunisien a affirmé que « le soutien de son parti au peuple sahraoui va dans le sens de les principes du parti, notamment le soutien aux mouvements de libération nationale qui luttent pour la justice sociale ».

S’enfonçant davantage, il a affirmé que « les militants de son parti ne ménageront aucun effort jusqu’à la libération totale de la terre des Sahraouis ».

Pour rappel, Fin août dernier, Kais Saied s’est vu obligé d’accueillir le chef du polisario, Brahim Ghali, en contrepartie des 450 millions de dollars placés par l’Algérie en Tunisie pour soutenir son économie.

La présence de Brahim Ghali en Tunisie pour la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), organisée cette année sur le sol tunisien, ne devait pas avoir lieu.

Le Japon, pays organisateur de la conférence, n’a jamais invité la rasd, un entité qu’il ne reconnait pas. La Tunisie n’avait pas le droit d’inviter unilatéralement une quelconque partie puisque dans les règles de la conférence, les invitations devaient être co-signées par le Premier ministre japonais et le président tunisien.

Face à cette prise de position du président Kais Saied pour les séparatistes du polisario, alors que la Tunisie observait jusqu’ici une position de neutralité, toute la classe politique tunisienne a exprimé son désaccord et a dénoncé « la vente des principes et les valeurs de la Tunisie au plus offrant ».

Le Maroc avait annoncé sa non participation à la TICAD organisée à Tunis à la suite de l’accueil de Brahim Ghali par Kais Saied. Pour sa part, le Japon par la voie de ses représentants officiels, a saisi l’occasion d’une session plénière pour dénoncer l’invitation de parties non invitées et non reconnues par Tokyo.

Si le Japon n’a pas exclu les membres du polisario présents à Tunis, il avait mis un point d’honneur à signifier que leur présence ne changeait absolument pas sa position et qu’elle ne signifiait pas que Tokyo les reconnaissait.

Cette même position a été réitérée, mercredi, par le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, lors d’une rencontre avec le Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, qui a représenté le Roi Mohammed VI, aux funérailles d’État de l’ancien Premier ministre, Shinzo Abe.

Fumio Kishida a, en ce sens, réaffirmé la position du Japon de non reconnaissance de la république autoproclamée « rasd », exprimant son souhait de voir le Maroc, partenaire important, participer à toutes les réunions organisées par le Japon et à coordonner l’action des deux pays au sein des institutions et des fora internationaux.

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