ActualiteYabiladi

Une ONG classe le Maroc parmi les pays où les chrétiens sont persécutés

[ad_1]

Le Maroc fait partie des pays où les nationaux de confession chrétienne ne jouissent pas de tous leurs droits, en termes de liberté de conscience et de pratique religieuse, a rapporté l’organisation internationale Open Doors (Portes ouvertes). La structure, portée sur la défense des chrétiens victimes de persécutions à travers le monde, a classé le royaume 24e sur 50 Etats où ces minorités sont stigmatisées, selon son dernier indice annuel.

Basée aux Pays-Bas, l’organisation chrétienne évangélique a estimé à 31 200 les nationaux concernés au Maroc, soit 0,1% de la population générale, dont 99% est musulmane sunnite. Tout en soulignant que les étrangers sont pleinement libres de pratiquer le christianisme au Maroc, elle indique que les citoyens marocains ont peu de possibilités. Par conséquent, la minorité chrétienne locale, constituée en grande partie de convertis de l’islam, se confronte à des difficultés.

Selon Portes ouvertes, il est notamment question de pressions de l’entourage pour faire renoncer les concernés à leur croyance. «Ils risquent d’être contraints au divorce, d’être privés de leurs droits de succession ainsi que de la garde de leurs enfants», ou encore de subir des discriminations dans le monde du travail, ajoute la structure. Par ailleurs et durant les moments de leurs pratiques cultuelles collectives, les nationaux de confession chrétienne se regroupent dans des domiciles privés, faute d’accès aux lieux dédiés, en tant que pratiquants et non pas visiteurs.

Même si changer de religion n’est pas une infraction à la législation nationale, les personnes converties au christianisme seraient exposées à des arrestations, note la même source. Pour cause, le prosélytisme est interdit et l’article 220 du Code pénal punit toute action susceptible d’ébranler la foi musulmane, ce qui élargit le champ des interprétations juridiques, ajoute encore le rapport.

Au niveau territorial, les grandes zones urbaines enregistrent cependant moins d’incidents pouvant être considérés comme des situations de persécution.

Dans la région, la Libye est classée troisième mondiale. Elle est suivie de l’Algérie (15e), du Maroc (24e), puis de la Tunisie (33e). A travers le monde, la Corée du Nord est en première position, suivie par la Somalie et la Libye, puis l’Erythrée, le Yémen et le Nigeria.


Continuer la lecture

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page