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Une relation au beau fixe, en dépit des fake news

Un journal local au Pays-Bas a publié récemment une fake news au sujet d’une prétendue suspension de la coopération avec le Maroc sur la migration irrégulière. Régissant à cette information sans fondement, Eric van der Burg, un porte-parole du secrétaire d’Etat à la Justice, a affirmé que la relation entre les deux pays est « bonne et constructive » et s’est même « améliorée ». 

Après la brouille diplomatique entre les deux pays provoquée par l’ingérence des Pays-Bas dans les affaires intérieures du Maroc il y a de cela 5 ans, les relations entre les deux pays sont allées en s’améliorant pour un retour à la normale.

Cette embellie des liens entre Rabat et La Haye s’est traduite notamment sur le volet du retour des migrants irréguliers de nationalité marocaine n’ayant pas reçu de droit d’asile de la part des autorités néerlandaises.

Réagissant à un article publié dans le quotidien néerlandais NRC citant une note du ministère de l’Intérieur néerlandais sur le retour des Marocains sans droit d’asile aux Pays-Bas, Eric van der Burg, a justement tenu à clarifier la situation.

« Les Pays-Bas et le Maroc sont parvenus à un accord pour un vaste plan d’action en 2021 (…) Des accords ont été passés pour travailler sur diverses questions, dont la migration, et, peu avant l’été, une commission mixte a été créée sur cette question », a-t-il dit, notant que depuis cette date, le groupe de travail s’est déjà réuni deux fois.

Le Maroc a déjà délivré des documents de voyage pour une centaine de demandeurs d’asile déboutés par les Pays-Bas en début d’année 2022, a ajouté Van der Burg.

Ces documents de voyage que le Maroc fournit sont ceux qui permettent par la suite aux autorités néerlandaises d’entamer le processus d’expulsion vers le Maroc. Mais selon le quotidien NRC, le Maroc aurait cessé de délivrer leur documents de voyage à ces ressortissants depuis 2018.

Les Pays-Bas refusent systématiquement les demandes de droit d’asile des ressortissants marocains étant donné qu’ils viennent d’un pays classé comme étant « sûr ».

Il est aussi nécessaire de rappeler que beaucoup de migrants étrangers font des demandes d’asile à leur arrivée dans les pays européens, afin de gagner du temps pendant le traitement de leur dossier et ne pas être refoulés.

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