La Commune de Casablanca cherche à résoudre le problème récurrent de manque d’espaces de stationnement pour les véhicules en envisageant la création d’un ensemble de parkings dans différentes zones de la métropole. Cette pénurie de parkings dans la capitale économique du Royaume a laissé les propriétaires de voitures à la merci des « gilets jaunes » dispersés dans toute la ville et qui réclament des frais de stationnement.
Des sources au sein de la Commune de Casablanca ont confirmé leur intention de créer plusieurs parkings pour soulager les citoyens dans leur quête de places de stationnement, en particulier dans les quartiers tels que le centre-ville, Maârif, Anfa et Aïn Diab, où il est souvent difficile de trouver une place de parking.
Un accord spécial sur les parkings de la ville devrait être approuvé lors d’une session extraordinaire prévue jeudi prochain.
Cette initiative intervient suite aux plaintes croissantes des habitants de Casablanca concernant le manque d’espaces de stationnement, en particulier près des plages, les obligeant à dépendre des gardiens qui exigent parfois des tarifs élevés ou à payer d’avance pour un service qui n’est souvent pas rendu, car certains « gilets jaunes » quittent les lieux une fois qu’ils ont perçu leur paiement.
Des organisations civiles et des militants sur les réseaux sociaux ont souligné que la capitale économique souffre d’un manque d’emplacements de stationnement, en particulier dans les zones très fréquentées.
La rareté des parkings a entraîné l’émergence des gardiens qui contrôlent de nombreuses rues et ruelles, défiant ainsi les autorités élues et locales. Certains gardiens se montrent même violents lorsque les conducteurs refusent de payer les frais de stationnement.
De nombreux habitants de Casablanca ont critiqué la présence des « gilets jaunes » dans différentes parties de la ville, surtout près des plages, où il est désormais nécessaire de payer un minimum de 10 dirhams pour se garer dans certains endroits comme Aïn Diab.
