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HIBAPRESS-RABAT
Le refus d’adhérer l’Algérie aux BRICS a suscité de nombreuses réactions dans le pays, dont certaines ont exprimé leur déception après le grand pari de l’entrée dans ce bloc, tant propagé avec tambours et gouals partout.
Le professeur des relations internationales à l’Université de Genève Hosni Abidi a déclaré que la non acceptation de l’algérie par les BRICS était attendu, du moment que « des éléments complexes associés aux choix des États fondateurs et aux ententes politiques et aux négociations au sein du groupe sont les déterminants de l’acceptation ou du rejet unanime. Une seule réservation suffit pour refuser l’entrée dans un pays donné.
Abidi a expliqué dans une série de tweets que ce qui s’est passé est une opportunité pour la pensée scientifique de construire un système économique moderne ouvert sur le monde, et que la diversification de l’économie et des sources de revenus sont des priorités pour les citoyens avant les BRICS.
Indépendamment du potentiel économique de l’Algérie, beaucoup ont critiqué la rhétorique de propagande qui promouvait l’entrée des BRICS de manière populiste. L’analyste politique Najib Belhimer a déclaré que la méthode utilisée pour traiter cette question pendant plusieurs mois a causé de graves dommages à la crédibilité du discours officiel algérien qui n’en tenait à rien