Un pas géant pour le secteur des batteries électriques
Les vastes étendues du Sahara marocain ont capté l’attention de l’ogre industriel chinois. En effet, HUAYOU, mastodonte de la fabrication des composants de batteries électriques, envisage de déverser une manne colossale de 20 milliards de dollars dans la région de Laâyoune.
Si ces plans voient le jour, la production pourrait alimenter 30% des besoins combinés des marchés américain, chinois et européen. Les ambitions ne s’arrêtent pas là : en se projetant vers 2030, ce serait la modique somme de 6 millions de batteries de voitures qui sortiraient des chaînes de production sahariennes.
Le potentiel socio-économique d’un tel projet est immense. La région de Laâyoune-Sakia El Hamra pourrait ainsi voir émerger 13 000 nouvelles opportunités d’emploi durable. Et ce n’est pas tout : le projet laisse entrevoir la naissance d’un écosystème complet autour de la production de batteries.
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Cette étincelle d’intérêt chinois n’est cependant pas un phénomène isolé. Rappelons le groupe sino-européen Gotion High-Tech, qui a fait part de son intention de s’implanter au Maroc, il y a quelques mois. D’abord hésitant entre l’Europe et le Maroc, l’entreprise a finalement opté pour le Royaume, charmée par son élan progressif dans l’industrie automobile.
Et il y a de quoi être charmé! Le Maroc, avec ses ambitions galopantes dans l’industrie automobile, notamment électrique, se positionne comme un futur hub de cette industrie en pleine effervescence. La preuve ? La révélation au grand jour, sous le patronage du Roi Mohammed VI, du premier modèle automobile conçu et fabriqué sur le sol marocain.
Selon les projections du ministre marocain de l’industrie, le pays pourrait bientôt doubler sa production actuelle pour atteindre une cadence annuelle de 100 000 véhicules électriques.
Ces nouvelles évolutions autour de HUAYOU ne sont que le reflet du magnétisme croissant de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra.
