Explosion du pont de Crimée: L’Ukraine reconnaît sa responsabilité
« Il y a 273 jours (nous) avons effectué la première frappe sur le pont de Crimée pour perturber la logistique des Russes », a annoncé, via Telegram, la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Anna Maliar.
Les propos de la responsable ukrainienne, relayés par l’agence TASS, viennent confirmer ceux du chef du Service de sécurité d’Ukraine, Vassili Maliouk, qui avait indirectement évoqué, le 27 mai dernier, la responsabilité des services spéciaux ukrainiens dans l’explosion du pont de Crimée.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a réagi sur sa chaîne Telegram aux propos de la représentante de la Défense ukrainienne, dénonçant un risque de sabotage de la centrale nucléaire de Zaporojié par l’Ukraine.
Le 8 octobre, une forte explosion causée par un camion piégé a endommagé le pont reliant la péninsule de Crimée et la région russe de Krasnodar, faisant au moins quatre morts. Au moment de la déflagration, un train de marchandises passait à côté et sept wagons-citernes avaient alors pris feu.
Deux travées du pont se sont effondrées suite à l’explosion, nécessitant d’importants travaux de réparation qui ont duré plus près d’un mois et demi.
Les autorités russes avaient accusé l’Ukraine d’avoir organisé l’attaque, mais cette dernière avait nié toute responsabilité.
Selon les résultats de l’enquête menée par le Service fédéral de sécurité de Russie (FSB), des ressortissants d’Ukraine, de Russie et d’Arménie étaient impliqués dans l’attentat, organisé par le chef du service de renseignement militaire ukrainien, Kyrylo Boudanov.
