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« Le déclin de la sécession » : les relations des mercenaires du polisario avec la Mauritanie et la Libye (5)

HIBAPRESS-RABAT

Que sait-on des « mercenaires » du Polisario ! À propos de son éducation, à propos de sa composition interne ses relations avec l’Algérie, le terrorisme et l’Iran et ses violations des Droits de l’Homme !

A travers cette série, nous placerons nos fidèles lecteurs devant la réalité de cette entité imaginaire, en commençant par la chronologie de la « formation » du front séparatiste, en passant par l’effondrement de la proposition séparatiste et le rétrécissement du front séparatiste.

Alors que l’horizon du noyau du « polisario » au Maroc était bloqué, le wali Mustapha Sayed s’est dirigé de l’Algérie vers la Mauritanie et a contacté à la fois le mouvement des Travailleurs et le mouvement nassérien. El Wali Mustapha Sayed a trouvé un grand écho de la part des deux mouvements et s’est joint à eux projeté par un certain nombre de Mauritaniens, menés par Ahmed Baba Miska, qui, après la fondation du front polisario, est devenu l’un de ses théoriciens les plus éminents. Des familles mauritaniennes ont également rejoint les camps de Tindouf en Algérie pour y accroître la densité de sa population. Cependant, la saturation des Mauritaniens en pensée nationaliste arabe a fait du front polisario un séparatiste pour eux. À cette époque, c’était un symbole du « réactionnisme ».

A l’exception du gouvernement de Mohamed Khouna Ould Haidalla, issu de la tribu Laàroussiyines et qui a reconnu les mercenaires du polisario, les gouvernements mauritaniens ont continué à s’accrocher à la neutralité sur la question du Sahara, neutralité dictée par les nécessités sécuritaires de la Région.

Le rapprochement diplomatique entre Rabat et Nouakchott et la coopération bilatérale à plusieurs niveaux marque le retrait de sa pleine reconnaissance du front polisario, d’autant plus que la Mauritanie a été la plus touchée par les violations des « milices du polisario » et sa fermeture du poste frontière de Guerguerat pour empêcher les approvisionnements alimentaires d’atteindre les marchés locaux avant l’intervention des Forces Armées Royales, qui ont travaillé pour neutraliser les mercenaires.

La proposition d’El Wali Mustapha Sayed et de son partisan l’Algérie a d’abord trouvé un écho à Tripoli chez le colonel Mouammar Kadhafi qui a embrassé l’idée de lui fournir de l’argent et des armes. Kadhafi a également mis sa main dans la main du président algérien de l’époque, Houari Boumediene, pour soutenir le polisario avec des armes et de l’argent.

Dans son discours à l’occasion de la révolution d’El-Fatih en septembre 1987, feu le colonel Mouammar Kadhafi a déclaré : « Je peux parler de la question du Sahara plus que tout autre parti, parce que le polisario, c’est nous qui l’avons fondé en 1972 et c’est nous qui l’avons formé et armé pour expulser le colonialisme espagnol de Saguia El Hamra et de Oued Eddahab. Nous ne l’avons pas armé pour établir un État. »

Il s’agit du même discours prononcé par feu Mouammar Kadhafi à la suite du Sommet Arabe de Rabat en 1974, où le président libyen a soutenu la position du Maroc visant à mettre fin à la colonisation espagnole du Sahara. Lors de sa visite au Maroc le 16 juin 1975, le colonel Mouammar Kadhafi a exprimé son soutien inconditionnel au Maroc, déclarant que « les forces armées libyennes sont aux ordres du Maroc pour libérer son Sahara ».


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