UN MENSONGE DE PLUS ! LA CRÉDIBILITÉ DE L’ALGÉRIE PARTIE EN FUMÉE : UNE FAUSSE DÉCLARATION OFFICIELLE POUR DISSIMULER UN ÉCHEC DIPLOMATIQUE

HIBAPRESS-RABAT

Un mensonge dans le mensonge. C’est ainsi que les autorités militaires algériennes sont devenues la risée de la communauté internationale, qui a pris conscience des implications d’un système politique qui tire sa légitimité des généraux et non du peuple.

Chaque jour, le pays que le destin a voulu confiner à nos frontières nous racontent un nouveau mensonge, mais lorsqu’il s’agit d’un mensonge dans les médias algériens, et ils sont nombreux quotidiennement, nous pouvons l’accepter à contrecœur avec des justifications comme chercher à soulever taux d’audience, mais lorsqu’il s’agit d’un mensonge officiel de la présidence algérienne et de ses affaires étrangères, on ne peut ici que plaindre le peuple algérien, destiné à des responsables intellectuellement adolescents et politiquement immatures.

Hier, dans un communiqué officiel, le ministère algérien des Affaires étrangères nous a fait part d’une nouvelle qui a orné sa page officielle et qui a été acclamée par les médias du pays du pétrole et du gaz, affirmant qu’il avait réussi sa médiation au Niger pour mettre fin au coup d’État militaire et retour à l’ordre constitutionnel dans six mois.

Or, le ministère nigérien des Affaires étrangères a répondu officiellement à la déclaration de son homologue algérien, qu’il a démenti complètement et en détail, et a déclaré qu’il n’était pas préoccupé par ce qui était promu par le ministère des Affaires étrangères de Tebboune et de Chenagriha, et que le délai d’un mois indiqué dans le rapport du ministre Attaf a été inspiré par l’imagination de son auteur.

Le déni des autorités nigériennes à l’égard de l’Algérie a franchement placé cette dernière dans une position peu enviable : personne n’espère être un jour à la place du régime militaire en place au palais d’El Mouradia du point de vue officiel, est le comble de l’humiliation.

L’Algérie ne s’arrêtera en aucun cas au mensonge, car l’art du mensonge, ne serait-ce que pour camoufler une partie de son échec diplomatique abject et la faiblesse de son influence, qui disparaît de jour en jour, notamment sur le continent africain et les pays voisins, qui croyaient jusqu’à récemment pouvoir les contrôler avec l’argent des Algériens provenant du gaz et les revenus pétroliers.