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CFC confirme son ambition de capitale africaine des affaires – Aujourd’hui le Maroc

L’intérêt porté pour la Zlecaf illustre pleinement l’ambition de CFC de se hisser comme «Capitale africaine des affaires».

Finances: Le nouveau rapport «CFC Africa Insights» établira un focus sur le développement de la ZLECAF. Un espace qui, une fois opérationnel, renforcera l’intégration régionale dans le continent et renforcera par conséquent le positionnement du CFC en tant que hub financier africain.

Le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) au cœur de la 9ème édition du rapport «CFC Africa Insights». Cette publication annuelle de Casablanca Finance City (CFC), co-rédigée par une entreprise membre dudit pôle financier, sera dévoilée le 21 février, et ce en présence d’éminents institutionnels qui débattront des enjeux de l’intégration régionale en Afrique. «C’est un sujet crucial pour les entreprises qui disposent du statut CFC. L’Afrique représente aujourd’hui 3 % du PIB mondial. Si l’on ne travaille pas tous ensemble sur le plan continental on risquerait de ne pas être visibles dans les radars des investisseurs internationaux», peut-on relever de Lamiae Merzouki, directrice générale adjointe de Casablanca Finance City, lors de Casablanca Finance City Breakfasts, un rendez-vous convivial que les membres de CFC fixent désormais en vue d’échanger avec la presse nationale autour des ambitions et perspectives de ce pôle financier international. La présentation de cette publication sera ainsi une occasion pour apporter plus d’éclairage sur le développement de la Zlecaf et donner plus de visibilité sur son opérationnalisation. L’intérêt porté pour la Zlecaf illustre pleinement l’ambition de CFC de se hisser comme «Capitale africaine des affaires». L’heure étant de tirer profit des opportunités inexploitées dans la région.

«Il y a un potentiel énorme sur le long terme et ce malgré les risques existants», fait savoir Mme Merzouki. Et de préciser que «les entreprises qui viennent à CFC pour adresser l’Afrique sont conscientes de ces risques. Elles ont même tendance à le surpondérer». Il est à souligner qu’à travers les réformes engagées, CFC a fait de l’attractivité et de la conformité des piliers phares. «Aujourd’hui nous avons gagné sur ces deux volets. Nous sommes très fiers d’avoir un cadre fiscal qui est conforme aux meilleures normes internationales en termes de gouvernance», indique Mohamed Rachid, directeur du secteur financier et des affaires institutionnelles de Casablanca Finance City. En effet, l’exécutif de CFC est très regardant sur les entreprises qui y adhèrent. L’objectif étant d’avoir une communauté exemplaire. C’est dans cette optique qu’un travail de nettoyage est amorcé en permanence. Pas plus tard que l’année dernière, 22 entreprises ont été retirées pour non-conformité aux critères fixés. «Il faut dire que d’année en année, nous observons moins de retraits, plus de demandes et, in fine, plus de statuts octroyés», explique M. Rachid. Et de préciser que «cette année, nous avons reçu 32 demandes d’obtention de statut contre une vingtaine l’année d’avant. Aujourd’hui on est vraiment à un niveau un peu supérieur à celui d’avant-Covid». Bien que ses critères d’éligibilité semblent être contraignants, CFC fait preuve d’une certaine ouverture.

Le pôle financier a élargi ses catégories, notamment en introduisant les activités de négoce ou encore en autorisant aux sièges régionaux de faire de la vente de marchandises et produits à des tiers et non pas uniquement aux inter-filiales. Pour le prochain cap, une vision 2030 est dans le pipe. Cette feuille de route renforcera l’écosystème de CFC en faisant progresser certains segments de métiers à l’instar des centres de services partagés (CSP). Pour rappel, Casablanca Finance City a réussi, depuis sa création, à se positionner en tant que hub financier africain.

De par son cadre attractif, le pôle draine davantage d’investisseurs, et ce de tous les horizons. En effet, le spectre des entreprises membres ne cesse de s’élargir. Actuellement, 202 entités y adhèrent. Ce chiffre grimperait dans les jours à venir pour atteindre un pic de 215 entreprises dépassant ainsi le niveau d’avant-crise. De même, le pôle compte, à ce jour, pas moins de 6.000 employés dans des entreprises labellisées CFC opérant dans plus de 70 pays dont 50 pays en Afrique.

 

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