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Des recettes de près de 265 milliards de dirhams générées à fin octobre – Aujourd’hui le Maroc

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Sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, le déficit du Trésor s’est creusé à fin octobre pour atteindre les 37,1 milliards de dirhams.

Selon la TGR, cette tendance positive est portée par le bon comportement des impôts directs, des droits de douane, des impôts indirects, des droits d’enregistrement et de timbre ainsi que des recettes non fiscales.

Elles se sont consolidées de 8,9 % au titre des dix premiers mois de l’année. Les recettes ordinaires brutes ont atteint à fin octobre les 264,7 milliards DH générant ainsi un additionnel de 21,6 milliards DH comparé à la même période de l’année 2022. Cette tendance positive relevée par la Trésorerie générale du Royaume (TGR) dans son dernier bulletin statistique des finances locales est portée par le bon comportement des impôts directs, des droits de douane, des impôts indirects, des droits d’enregistrement et de timbre ainsi que des recettes non fiscales. Dans l’ensemble, les recettes fiscales se sont hissées à 217,2 milliards DH, en amélioration de 3,8 %. En valeur, cette progression correspond à 8,2 milliards DH.

« L’évolution des recettes fiscales résulte de la baisse de 0,9 % des recettes douanières et de la hausse de 6,3 % de la fiscalité domestique », peut-on relever de la publication de la TGR. En effet, les recettes douanières brutes sont revenues à fin octobre à 69,52 milliards DH perdant ainsi 655 millions DH du niveau atteint une année auparavant. Dans les détails, les recettes nettes des droits de douane ont atteint les 12,68 milliards DH, en hausse de 1,13 milliard DH (+9,8 %). Pour ce qui est de la TVA à l’importation, les recettes générées à ce niveau ont affiché un repli de 4,1 % se situant ainsi autour de 43,33 milliards DH contre 45,22 milliards DH à la même période de l’année précédente. Les recettes nettes de la TIC sur les produits énergétiques ont gagné pour leur part 239 millions DH en glissement annuel atteignant à fin octobre les 13,44 milliards DH (+1,8 %).

Pour ce qui est de la fiscalité domestique, les recettes nettes ont atteint au titre des dix premiers mois de l’année les 133,9 milliards DH marquant ainsi une progression de 6,3 %. Cette hausse tient compte, selon la TGR, des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux supportés par le budget général de 9,33 milliards DH contre 8,84 milliards DH une année auparavant. En ce qui concerne les recettes non fiscales, elles ressortent à fin octobre à 39,2 milliards DH, en augmentation de 51,8 %, soit un additionnel de 13,4 milliards DH comparé à l’année précédente. Cette amélioration s’explique par l’augmentation des versements des comptes spéciaux du Trésor au budget général (20,5 milliards DH contre 9,7 milliards DH), des fonds de concours (1,74 milliard DH contre 1,14 milliard DH), des recettes en atténuation des dépenses de la dette (1,33 milliard DH contre 379 millions DH) ainsi que des recettes de monopoles de l’ordre de 12,06 milliards DH contre 11,71 milliards DH.

Pour ce qui est des dépenses émises au titre du budget général, elles se sont établies à 418,8 milliards DH, en hausse de 20,6 % comparé à la même période de l’année passée. Se référant à la TGR, cette hausse s’explique par l’augmentation de 4,6 % des dépenses de fonctionnement, de 35,6 % des dépenses d’investissement et de 57,1 % des charges de la dette budgétisée. Les engagements des dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, elles ont atteint à fin octobre les 585,6 milliards DH, soit un taux global d’engagement de 72 % contre 70 % observé à fin octobre 2022. Le taux d’émission sur engagements ressort quant à lui à 90 % contre 88 % une année plus tôt. Sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, l’exécution de la loi de Finances fait ressortir un déficit du Trésor de 37,1 milliards DH contre 25 milliards DH à la même période de l’année précédente. Ce creusement tient compte d’un solde positif de 37,3 milliards DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’État gérés de manière autonome (SEGMA).

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