Hasnaa Ettour recompose ses puzzles de vie – Aujourd’hui le Maroc

L’artiste-peintre marocaine Hasnaa Ettour expose jusqu’au 31 janvier ses nouveautés dans la galerie Nadira à Rabat. Elle en révèle les particularités à ALM. En voici un round-up.

Les œuvres de l’artiste sont notamment meublés de visages humains pleins d’expressions. Et ils sont majoritairement féminins et assez colorés. Elle en révèle les dessous.

Refléter des «états d’âme»
«Je représente moi-même, ma personne et mes états d âme», précise Mme Ettour à propos de ses œuvres exposées à Rabat. Quant au choix des couleurs, il « dépend», d’après elle, de ces états. «Chaque tableau est juste une scène de ma vie. Ces oeuvres sont une partie de moi, des puzzles de ma vie», s’exprime-t-elle. C’est pourquoi l’art est, à ses yeux, une façon de partager ses pensées, sa tristesse, sa joie, son bonheur. Le tout en remontant à son parcours.

Artiste autodidacte
L’artiste révèle avoir avec l’art «une relation bien ancienne». Quand même, Mme Ettour, qui se trouve être une «autodidacte», a suivi des cours en ligne de peinture auprès d’écoles académiques d’art et de beaux-arts. Ainsi, elle a eu des certificats délivrés entre autres par Magnos Sociedad Artistica, l’académie syrienne pour la culture, l’amour et la paix. Elle a aussi récolté un certificat auprès du Forum international pour la créativité et l’humanité au Maroc. Elle lui doit, d’ailleurs, une fière chandelle aussi.
Entre-temps, elle a une vive passion pour «l’écriture».

«J’ai participé à des concours de poésie», évoque-t-elle. Dans ce sens, elle cite des bibliothèques de littérature française et l’académie de littérature française. «J’ai pu réussir à gagner des petits prix jusqu’à réussir à avoir le droit de publication. Ceci a été arrêté par des petits problèmes personnels et mon voyage hors du terrain. Une fois de retour à mon cher pays j’ai commencé a persévérer dans le domaine de peinture.

Ce qui a donné ces tableaux et bien d autres», raconte l’artiste. Par la même occasion, elle révèle des ambitions. «Je souhaiterais vivement réaliser une autre exposition pour le 8 mars et bien d’autres», caresse-t-elle. La condition étant, à son sens, que ces projets soient «bons et à la hauteur». «Plus on fait du bon travail et on récolte de bons fruits, cela nous demande plus de responsabilité pour être au niveau», estime-t-elle.
En ayant une telle réflexion, l’artiste pourra sûrement se distinguer sur la scène.