Art & CultureAujourd'hui le Maroc

«Hina Ahwa», nouveau titre de Samira Kadiri en rythmes de tango – Aujourd’hui le Maroc

Tout nouveau. La soprano marocaine Samira Kadiri vient de lancer son single « Hina Ahwa » (Quand je me passionne). Cette oeuvre, qui prête son nom à l’album de l’artiste, a la particularité d’être conçue en rythmes de tango.

Peu de jours avant son lancement, elle crée du suspense! Elle s’affiche dans des tenues en couleurs rouge, jaune et noire pour faire l’annonce de « Hina Ahwa ». Egalement titre de son opus dont l’affiche la laisse voir au bord de la mer, le tout nouveau morceau de la chanteuse Samira Kadiri est aussi tourné dans un jardin vide. Entre-temps, une séquence la met en scène en train de contempler un paysage dans un balcon. Elle avait de quoi tenir en haleine les mélomanes en attendant une sortie complète du single qui donne à voir différents détails.

Un tournage au sud de l’Espagne
D’après l’artiste, le tournage du vidéoclip de ce nouveau titre s’est déroulé «au sud de l’Espagne». Quant aux paroles de cette oeuvre «arabe orchestrée de manière moderne dans des airs de tango», ells sont conçues par le poète libanais Mohamed Moussa Hammoud pour une composition musicale de Mustapha Matar, connu pour ses musiques de films aussi. Il y crée un échange de mélodies d’ailleurs tout en l’alliant aux paroles poétiques de l’oeuvre. Et ce n’est pas tout! Le morceau est marqué par la participation d’artistes «marocains, libanais et hongrois». L’occasion de mêler le «maqam» (ton) oriental à la poésie arabe. Mieux encore, la chanteuse s’approche, à travers «Hina Ahwa», davantage «des jeunes et de l’écoute du moderne en toute bonne créativité». Ainsi, la soprano, le compositeur et le poète y ont créé une certaine complicité «spiriutelle» tout comme c’est le cas dans le premier single de l’album. En outre, le nouveau tube donne libre cours aux instruments de musique arabe avant d’entrer en symbiose avec ceux occidentaux. De quoi en faire une oeuvre universelle dont les rythmes changent aisément en s’adaptant à la voix de la soprano dont la bonne performance diffère de ses précédentes.

« Asmaytoha Qamari », 1er tube de l’opus
Dans le même album, elle compile «Asmaytoha Qamari» (Je l’appelle ma lune) lancé récemment. La diva marocaine Samira Kadiri y fait un retour en force. Cette fois-ci l’artiste à la voix méditerranéenne choisit, tel qu’elle le révèle, de collaborer «avec d’éminents artistes et musiciens arabes ». Quant aux paroles de cette œuvre qui fait partie de son nouvel album intitulé « Hina Ahwa » (Quand je me passionne), elles sont conçues par le poète Mohamed Moussa pour une composition de Mustapha Mattar, ainsi qu’un mastering et mixage de l’artiste de renommée mondiale, Karno Baghdassarian. Pour leur part, les éminents instrumentistes et musiciens sont, tel qu’elle l’avance, «issus du Maroc et du Liban». Mieux encore, ils se sont produits aux côtés de l’orchestre symphonique de Budapest en Hongrie.
Et ce n’est pas tout ! La chanteuse présente, tel qu’elle l’ajoute, son morceau «en langue arabe et dans une peau classique et mélodique». Dans le vidéoclip, qui récolte pour l’heure environ 300.000 vues sur YouTube, l’artiste donne également à voir l’authenticité marocaine à travers les tenues, les décors, ainsi que les personnages. De son côté, le réalisateur de cette œuvre, Ahmed Said Kadiri, précise avoir tenté de « créer une toile exprimant, dans un court-métrage, l’une des relations d’amour imaginées et impossibles à l’instar de celles inspirées de la poésie andalouse qui incarne la valeur de la femme hors de portée ». Le tout dans un espace et cadre temporel qui met en valeur les palais et l’architecture de la ville de Tanger afin de révéler l’histoire authentique du Maroc pendant des ères historiques différentes.
Outre «Asmaytoha Qamari », la star a, à son actif, un grand nombre de singles. Il s’agit notamment de «Rahik El Ichk» (Le nectar de la passion), «Kounna Naltaki» (On se rencontrait), «Mazij» (Mélange), «Mounajat» (Supplication), «Indifa» (Impulsion), «Ma Nensak» (Toujours dans mon esprit), «Hanin» (Nostalgie) et bien d’autres. Comme elle se produit lors de manifestations marocaines comme les festivals des musiques sacrées et de culture soufie de Fès et étrangères de renom à l’instar du festival de Sharjah, ainsi que dans les meilleures scènes du monde.

C’est le titre de la boite

Retour sur le parcours de l’artiste
Profil : Pour rappel, la chanteuse récolte également plusieurs prix nationaux et internationaux pour ses performances sur la scène marocaine et méditerranéenne. A son compteur, le Prix « Al Farabi » pour la musique authentique octroyé par le Conseil national de la musique relevant de l’Unesco, la médaille d’argent décernée par l’Académie des arts, des sciences et des lettres de Paris, le Prix « Naji Nouamane » pour la culture au Liban, le Prix du « Migrant » en Australie. Comme elle est élue par la Société nationale de radiodiffusion et de télévision en tant que meilleure artiste pour l’année 2013. Un parcours qui vaut ce titre. Récemment, elle anime également une master class sur le chant sacré espagnol de tradition andalouse et séfarade à Marseille comme elle a animé la clôture des festivités de l’événement Rabat, capitale de la culture islamique. Le meilleur reste toujours à venir dans son parcours.

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