Le Maroc s’intègre dans la «nouvelle économie» – Aujourd’hui le Maroc
Le Royaume a mené durant ces dernières années une politique énergétique orientée vers les énergies propres, une stratégie de transition énergétique ainsi qu’une stratégie nationale de développement durable.
Investissements : Le Royaume se positionne clairement comme une terre propice à l’investissement. En plus de sa position stratégique, le pays bénéficie de la confiance de la communauté financière internationale. Et ce n’est pas un hasard si la prochaine assemblée annuelle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale se tient au Maroc. De plus, le pays est fortement engagé dans les défis actuels comme la transition énergétique. A cela s’ajoutent les chantiers sociaux dont la généralisation de la couverture sociale.
Que ça soit dans la finance, l’énergie, l’infrastructure ou l’investissement… Le Maroc franchit un nouveau cap en s’inscrivant dans l’ère de la nouvelle économie, appuyé par un nouveau «Mindset». Cet élan a été fortement exprimé par les ministres marocains présents lors de la première édition du «Bloomberg New Economy Gateway Africa» qui se déroule les 13 et 14 juin 2023 à Marrakech devant plus de 200 décideurs économiques. Cette conférence a braqué les projecteurs sur le secteur de l’énergie et les ambitions à atteindre dans ce domaine.
A cet égard, Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable, a confié à ALM : «Notre participation à cet évènement vient confirmer nos ambitions dans la nouvelle économie». En effet, le Royaume a mené durant ces dernières années une politique énergétique orientée vers les énergies propres, une stratégie de transition énergétique ainsi qu’une stratégie nationale de développement durable. «En ce qui concerne notre stratégie de transition énergétique, nous avons signé mardi un grand accord avec IFC qui concerne la construction d’une infrastructure gazière durable et qui, je l’espère, va nous permettre de rattraper énormément de retard sur ce plan-là. Sur la partie production de l’électricité et de la gestion du réseau j’avais déjà annoncé au Parlement la semaine dernière que nous devons injecter entre 1 et 2 milliards de dollars d’investissements par an de manière continue. Le besoin d’avoir la confiance des investisseurs nationaux et internationaux, qu’il y ait cette continuité dans l’investissement, va nous permettre, je l’espère, d’atteindre nos ambitions». Au cours de ce forum, la question centrale de la dette en Afrique a également été abordée.
Pour le cas du Maroc, Nadia Fettah, ministre de l’économie et des finances, qui s’est exprimée lors d’un panel consacré à la dette en Afrique sur l’emprunt obligataire émis par le Maroc sur le marché financier international estimant que la communauté financière connaît très bien les efforts faits par le Maroc à travers les différentes réformes qu’il a pu effectuer. Elle a également mis en exergue la vision et l’ambition claire que le pays a en la matière. De son côté le ministre délégué chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, est revenu, lors d’une soirée de gala qui a été organisée en marge de cette rencontre, sur le chemin pris pour réussir les projets d’investissements au Maroc et transformer les défis en opportunités. «Nous avons bâti avec succès une économie moderne et hautement diversifiée. Nous avons construit une infrastructure de classe mondiale dont la qualité et l’efficacité sont inégalées.
Nous avons établi des industries hautement performantes. Nous avons obtenu l’accès aux plus grands marchés du monde, y compris les États-Unis et l’Europe». Et de poursuivre : «Plus important encore, le Maroc s’engage aujourd’hui dans une nouvelle phase de développement, avec un fort accent sur l’expansion du secteur privé. Pour soutenir cette transition, notre pays s’est récemment doté d’une nouvelle Charte de l’investissement révolutionnaire qui accorde un soutien massif aux projets d’investissement». Le Maroc a sa place dans les chaîne de valeur mondiales. «En tant que premier producteur d’énergies renouvelables du continent, nous jouerons un rôle majeur dans la transition énergétique. Notre engagement ferme pour produire des batteries pour véhicules électriques et de l’hydrogène vert nous aidera davantage à décarboner la planète», explique le ministre.
A noter que ce forum économique est organisé par le géant Bloomberg (Groupe de média), en partenariat avec l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE). Les travaux de cette 1ère édition africaine du «Bloomberg New Economy» sont organisés sous le thème «Gateway Africa». Cet évènement de haut niveau a réuni plus de 200 décideurs économiques et politiques, nationaux et internationaux, afin de discuter des réponses à apporter aux défis actuels et contribuer à l’essor d’une Afrique durable et économiquement solide.
Paroles de «Game changers»
«L’Afrique a le meilleur potentiel d’hydrogène au monde. Il n’est pas développé par manque de leadership local et par manque de support international. Au Maroc, il y a un vrai leadership. Et donc mettons-nous aux côtés du Maroc pour développer ses ressources».
«On a tous suivi ce qui s’est passé à la Coupe du monde de football au Qatar (…) le Maroc avait brillé de mille feux faisant comprendre au monde qu’il a des joueurs jeunes avec un potentiel et des qualités»
«Il y a beaucoup d’avancées importantes au Maroc et à travers l’Afrique actuellement, d’où le choix de Bloomberg d’organiser cette rencontre et dans ce timing au Maroc».
