Aujourd'hui le MarocEconomie

Le projet de la LGV Marrakech-Kénitra avance à grands pas – Aujourd’hui le Maroc

La future LGV qui reliera Marrakech à Kénitra devrait permettre de franchir un nouveau cap dans l’infrastructure ferroviaire au Maroc.

Avancement  : La réalisation du projet de Ligne à grande vitesse entre Kénitra-Marrakech progresse. En effet, l’ONCF travaille actuellement sur le suivi environnemental et social de ce projet qui inclut aussi le hub de Casablanca. Ce projet desservira Rabat, Casablanca, l’aéroport Mohammed V, le nouveau terminal de Nouaceur et Marrakech sur une longueur d’environ 431 kilomètres. L’Office souhaite aussi à travers cette initiative promouvoir le développement durable.

Le Maroc poursuit le renforcement de son infrastructure ferroviaire avec le projet très attendu du TGV reliant Kénitra à Marrakech. A ce stade, l’ONCF vient de lancer les études pour le suivi environnemental du projet couvrant également le hub Casablanca. Il s’agit ainsi de mettre en place un Plan de gestion environnemental et social (PGES) mais également d’effectuer l’assistance et la préparation des dossiers à soumettre au Comité national d’étude d’impact sur l’environnement afin d’obtenir l’avis d’acceptabilité environnementale et sociale. L’objectif étant aussi de procéder à la vérification de la mise en œuvre des mesures environnementales et socio-économiques comme le suivi de la gestion des déchets ou encore des zones de dépôts. Il faut dire que l’ONCF envisage l’extension de la Ligne à grande vitesse de Kénitra à Marrakech en desservant Rabat, Casablanca, aéroport Mohammed V, le nouveau terminal de Nouaceur et Marrakech sur une longueur d’environ 431 km. Ce projet comprend différentes composantes, à savoir la LGV, les zones terminales, les gares, les postes de contrôle et de commande, le matériel roulant, les ateliers de maintenance et les zones de remisage. Pour la LGV, elle est la partie de la ligne en site propre et conçue pour une vitesse de 350 km/h et une vitesse commerciale de 320 km/h. Les zones terminales sont, quant à elles, les zones du réseau de la ligne classique qui doivent être réaménagées et raccordées à la LGV.

Concernant les gares, leur programme compte trois volets, à savoir les nouvelles gares à construire pour de nouveaux arrêts des trains à grande vitesse (Casa Sud, aéroport Mohammed V, nouveau terminal de Nouaceur, Grand stade de Benslimane, et Marrakech Palmeraie), les gares existantes à réaménager pour l’accueil des trains supplémentaires à grande vitesse (Rabat-Agdal, Casa Voyageurs, Bouskoura et Marrakech Ville), et une trentaine de gares à créer ou à aménager sur la ligne classique dans les zones métropolitaines de Rabat, Casablanca et Marrakech pour assurer le rabattement des voyageurs vers les trains à grande vitesse et augmenter la mobilité urbaine. S’agissant des postes de contrôle et de commande, l’ONCF explique que le poste de commande à distance actuel qui est à Rabat devra être réaménagé pour accueillir la gestion du nouveau trafic et il devrait être complété par un second PCD à construire à Casablanca ou Marrakech. Pour ce qui est du matériel roulant, les rames à grande vitesse sont prévues et elles devront permettre la desserte voyageuse en unité simple ou en unités multiples. Du côté des ateliers de maintenance et des zones de remisage, l’Office indique qu’un atelier de maintenance sera construit à la gare de Marrakech et différentes zones de remisage sont également prévues entre Rabat et Casablanca puis entre Casablanca et Marrakech. Dans le cadre de cette démarche, l’élaboration du plan de gestion environnemental et social repose sur une description globale de la gestion des risques environnementaux et sociaux du projet. Il est conçu comme un «document évolutif» qui sera régulièrement examiné et mis à jour.

Le PGES est composé de présentation générale de l’organisation mise en place pour gérer et maîtriser les impacts et les risques environnementaux et sociaux, avec présentation des rôles et responsabilités de chacun des acteurs. Ce plan devra aussi inclure la description des procédures de surveillance des impacts, de contrôle de la mise en œuvre effective des mesures d’atténuation proposées et de suivi de l’efficacité de ces mesures. Ce document intègre aussi les aspects environnementaux à entreprendre comme la gestion des mouvements de terres, la gestion des espaces nécessaires (dépôts, carrières), le suivi des réaménagements spécifiques et soignés des zones de dépôts, le suivi des éventuelles techniques à mettre en œuvre, ou encore la vérification détaillée des terrains (risques d’atteinte de l’environnement en place). A noter que la réalisation de ce projet devra être faite en collaboration avec le département de l’environnement, au sein du ministère de la transition énergétique et du développement durable, le ministère de l’équipement et de l’eau, le ministère du transport et de la logistique, le ministère de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, le ministère de la santé et de la protection sociale, le ministère de l’intérieur, le ministère du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, le ministère de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, l’ONEE, l’ONDA, l’ADM et les Régies, les wilayas des régions de Rabat-Salé-Kenitra, Casablanca-Settat et Marrakech-Safi et au niveau régional, les conseils régionaux et provinciaux de l’environnement et les services de l’Agence nationale des eaux et forêts.

Continuer la lecture

close

Recevez toute la presse marocaine.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de réception.

Conformément à la loi 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, et d'opposition des données relatives aux informations vous concernant.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page