Pour sa 3ème saison, la série documentaire «AbakAttourath» cartonne sur Al Aoula – Aujourd’hui le Maroc

Cette série télévisée qui transporte le public dans un voyage à la découverte des traditions et coutumes de chaque région a pu attirer encore cette année un grand nombre de téléspectateurs pour ses trois premiers épisodes, diffusés chaque jeudi sur la première chaîne nationale.

Sélectionnée pour ce mois de Ramadan sur Al Aoula, la série documentaire «AbakAttourath» (Senteur du patrimoine) continue d’impressionner pour sa troisième saison les téléspectateurs. Ainsi, cette série télévisée hebdomadaire a pu attirer encore cette année un grand nombre de téléspectateurs pour ses trois premiers épisodes, diffusés chaque jeudi sur la première chaîne nationale. Pour sa troisième saison, la série, qui permet aux téléspectateurs de faire un beau voyage à la découverte des traditions et coutumes de chaque région au Maroc, reste fidèle «à sa première conception et son identité ainsi que la diversité de ses thématiques. Je veux au début faire de «AbakAttourath» un document audiovisuel de référence pour les traditions sur les coutumes et les traditions sociales et religieuses du Maroc», a affirmé Mohamed Ben Sidi, concepteur et directeur artistique de cette série documentaire hebdomadaire.
L’équipe de «AbakAttourath» s’est rendue, explique-t-il, dans plusieurs villes et villages pour découvrir les anciennes coutumes et habitudes des populations locales et faire connaître leur façon de célébrer les différentes fêtes religieuses et sociales, dont celles de mariage, baptême et circoncision. La série montre comment les Marocains, quelle que soit leur appartenance géographique dans le Nord, le Sud, l’Est ou l’Ouest du Maroc, continuent encore de s’attacher à leurs anciennes coutumes et traditions et tiennent à assurer leur préservation afin d’éviter leur détérioration, voire disparition, dans ces régions. «L’héritage culturel et patrimonial du Royaume est très riche, il est le fruit des siècles de coexistence des civilisations qui se sont succédé sur cette terre», précise-t-il,
«AbakAttourath» réussit à travers ses épisodes à mettre en avant toutes ces habitudes, coutumes et rituels religieux et sociaux dans les régions et dont se distingue le Maroc des autres pays arabes et étrangers. Elle montre comment le monde rural continue d’être un espace favorable pour la célébration de ce patrimoine culturel immatériel, mais les villes contribuent également et grâce particulièrement à leurs anciennes médinas à renforcer la notoriété du Royaume dans ce domaine. Ainsi, «les médias audiovisuels, les films et les émissions documentaires en particulier contribuent à la préservation de ce patrimoine à travers sa résurrection et sa protection, mais aussi de le rapprocher de la nouvelle génération», déclare M. Ben Sidi, tout en soulignant l’importance du rôle des médias culturels comme l’un des plus importants moyens visant la préservation de ce patrimoine contre le vol ainsi que de sa détérioration.