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Tout savoir sur le futur Musée national d’archéologie et des sciences de la Terre à Rabat – Aujourd’hui le Maroc

Missions, collections, programme muséographique…

L’un des chantiers les plus attendus dans la capitale du Royaume, le projet de construction du futur Musée national d’archéologie et des sciences de la Terre vient d’être relancé par la Société Rabat Région Aménagements.

Les détails !

La SDL Rabat Région Aménagements lance à nouveau le concours pour la conception architecturale, études techniques et suivi des travaux du projet de construction du Musée national d’archéologie et des sciences de la Terre à Rabat (MNAST). Annoncé en 2014 dans le cadre du programme de développement de la ville de Rabat 2014-2018, ce projet ambitieux sera un des musées modernes d’ampleur internationale au Maroc. Il aura pour mission essentielle de faire découvrir au public le passé prestigieux du pays à travers la richesse de son patrimoine archéologique et des sciences de la Terre, sous ses formes tangibles et intangibles.

«Ce patrimoine permettra au public d’explorer toutes les civilisations que le Maroc a connues et d’en apprécier ainsi ce précieux héritage. Le MNAST pourra aussi faciliter au citoyen marocain l’accès à une meilleure connaissance de sa géographie, de son histoire et de sa culture afin qu’il comprenne mieux son présent et acquière des éléments pour envisager l’avenir», lit-on dans le document de la présentation. En effet, ce projet sera chapeauté par la Fondation nationale des musées. Ce sera le quinzième musée de la FNM. Il sera édifié sur un terrain d’environ 2,7 hectares précisément sur l’ancien siège de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique sur la rocade Est R401. Il dispose d’une large vue plongeante sur la Vallée du Bouregreg et ses constructions nouvelles et notamment le Grand Théâtre.

Des collections d’époques préhistoriques et historiques
Le champ d’intervention du MNAST est extrêmement large. Il couvre d’une part toute l’histoire de la Terre et du Maroc du point de vue des sciences de la Terre, et d’autre part, son patrimoine archéologique et les civilisations qui se sont succédé sur son sol jusqu’à ce jour. Selon la même source, le Musée disposera des collections conservées dans les universités, les sites de fouilles et les musées relevant du ministère de la culture. Des milliers de pièces maîtresses seront sélectionnées par des spécialistes nationaux. «Les collections choisies selon des critères scientifiques, culturels et esthétiques, couvrent les époques préhistoriques et historiques et reflètent toutes les civilisations épanouies au Maroc.

Le Musée se voudra d’être un véritable promoteur de la recherche scientifique dans les domaines d’archéologie et des sciences de la Terre permettant ainsi un enrichissement permanent des collections». Cet établissement national d’envergure jouera également un rôle de premier ordre dans la constitution et le développement d’un réseau de musées à travers le pays et dans la réalisation des actions de préservation et de mise en valeur du patrimoine. En marge de ses principales activités, le musée assurera la formation pratique des cadres pour d’autres institutions impliquées dans le domaine (expertise, restauration et traitement des collections).

Une architecture contemporaine
Le futur Musée représentera un emblème fort de l’enracinement du Maroc dans la modernité, incluant le long cheminement de la continuité historique. «Il s’agit de créer un complexe architectural de grande qualité, ajoutant au paysage urbain le dynamisme d’une ville du troisième millénaire, intégrant les qualités du site, des bâtiments et de jardins. L’architecture sera contemporaine», indique-t-on. Par ailleurs, le musée offrira des parcours de visite valorisant les deux grands thèmes des collections présentées, les «Sciences de la Terre» d’une part et l’«Archéologie» d’autre part. Une première section présentera de manière spectaculaire «Terre et Maroc». Elle présentera les temps géologiques, la dérive des continents, les glaciations, jusqu’à la période contemporaine. Une carte en relief du Maroc constituera le premier élément de référence du Musée. «Cette pièce majeure représentera le Maroc d’aujourd’hui avec les villes, les reliefs, les sites de fouille scientifique et archéologique. Elle sera animée par des systèmes contemporains, de type LED.

Les dispositifs permettront d’évoquer la préhistoire, l’antiquité, la période islamique», explique-t-on. Les seconde et troisième sections seront consacrées aux «Sciences de la Terre», à savoir «La Terre», «Les Minéraux- Roches-Météorites», «Le Précambrien», «Le Paléozoïque», «Le Mésozoïque» et «Le Cénozoïque (Tertiaire)» et «la Transition quaternaire». En ce qui concerne la quatrième section, elle présente l’archéologie, à savoir «La préhistoire», «La période préislamique – L’antiquité» et «La période islamique». Selon la même source, le programme muséographique développe un ensemble de thèmes et sujets retenus pour leur pertinence culturelle et patrimoniale, car ils illustrent au mieux les faits de civilisation que le Maroc a connus au long de son histoire. En fait, plusieurs niveaux de lecture seront proposés aux visiteurs, selon le temps dont chacun dispose et aussi selon ses centres d’intérêt et la vision qu’il a de l’histoire du Maroc.

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