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Un cavalier à cheval entre saut et endurance – Aujourd’hui le Maroc

Il vient de remporter le titre du 60 km lors du championnat du Maroc d’endurance 2023 à Skhirat près de Rabat. Et cela semble lui faire plaisir d’après un échange rapide avec lui. My Larbi Mdaghri Alaoui s’exprime sur les préparatifs pour cette compétition, ainsi que ses aspirations après ce sacre.

Pour en arriver là, il lui suffisait de bien «s’entraîner». Des séances qu’il prend dans le club d’équitation «Farah» à Meknès. Dans ce cadre, il fait également des «randonnées de 40 km dans les montagnes». «Mais ce sont vraiment des entraînements aussi», précise-t-il à ALM. Par la même occasion, il ne manque pas de citer la championne et coach Reinette. «Elle nous adapte au rythme et à la gestion des allures en course», révèle My Larbi qui a remporté cette compétition avec son cheval «Feryel El Farah» (6 pts).

Toute une « discipline »
A propos de l’endurance, il qualifie celle-ci de «discipline». «Il faut aussi beaucoup d’entraînement pour le cheval tout comme on le fait pour la course», détaille-t-il. Quant à la révélation des résultats de la compétition, il n’en avait pas idée. «Nous ne connaissions pas le classement. Cela a été révélé après. Pour nous, c’était amical», s’exprime-t-il en dédiant cette victoire au club, ses entraîneurs et à toutes ses connaissances. «Le plus important c’est que nous ayons pu passer un bon moment entre cavaliers. La compétition reste autre chose», confie-t-il. Le tout en remontant le temps.

Retour sur les débuts
«Avant, je n’étais pas cavalier d’endurance mais de saut d’obstacles. Aujourd’hui, je fais les deux. C’est un ami qui a commencé à faire de l’endurance, il a partagé cette discipline avec moi. Alors je l’ai appréciée outre le saut. D’autant plus que l’ambiance est bonne en endurance que je trouve moins stressante entre cavaliers. C’est un plaisir !», reconnaît-il en rappelant l’avoir commencée à l’âge de 13 ans. Cependant, il a commencé à monter à cheval dès 4 ans et des poussières. Mieux encore, il a tout arrêté à un moment pour reprendre depuis quatre ans. Entre-temps, il intègre le «Farah» en octobre 2022. «Avant je n’étais pas passionné comme aujourd’hui», confesse-t-il. Dans ce club, il a Ayoub Friche comme moniteur. Il lui doit d’ailleurs une fière chandelle. «J’y suis arrivé à un niveau élevé en saut», estime le jeune.

Un choix à faire
Interrogé à propos de ses aspirations, il se veut franc. «Je devrais voir si je vais continuer en saut ou en endurance parce que les deux disciplines sont différentes. Aussi, les chevaux n’y sont pas les mêmes», explicite ce lycéen de 14 ans actuellement en 3ème année du collège. Dans son parcours scolaire, il aime aussi bien les maths que le sport. Pour le futur, il a une vision. Dans quelques années, il pense avoir «un niveau très élevé en endurance aussi». «Et je me vois champion !», avance-t-il en rappelant lui falloir un bon cheval. En même temps, il trouve être «bon». «Je pense que j’ai de bonnes expériences autant en saut qu’en endurance», enchaîne-t-il. Outre cette passion, ce cavalier, qui dit aimer bien s’amuser avec ses amis, joue au foot avec eux dans le même club. Bon vent !

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