Art & CultureLe Matin

«Anmoggar» fait revivre le patrimoine des Moussems au Maroc

Produite par la chaine Al Aoula, avec la production exécutive de la société «Faouzi Vision», la série documentaire «Anmoggar» revient dans sa deuxième saison, avec le jeune réalisateur Ayoub Ait Bihi. Cette nouvelle série, diffusée chaque vendredi soir à partir de minuit, s’intéresse au patrimoine matériel et immatériel de certains Moussems annuels du Maroc.

«Anmoggar» ou «Almoggar», comme on l’appelle dans certaines régions de Souss, est un nom amazigh qui signifie «Moussem». C’est la thématique de cette série documentaire, dans le but de faire revivre le patrimoine matériel et immatériel des Moussems connus du Maroc, puis de mettre en exergue leurs richesses en legs culturel et religieux très diversifié d’une région à l’autre.
Pour cette saison, la série documentaire «Anmoggar» met à l’honneur les Moussens organisés dans plusieurs villes, notamment Essaouira, Youssoufia, El Jadida, Salé, Rabat, Meknès, Moulay Driss Zerhoun, Taroudant et Imolas, Taznakht et Agdz, Zagora, Rissani, Moulay Ali Cherif et Tinghir.
Chaque documentaire de cette série représente un voyage dans le temps et l’espace, qui s’intéresse principalement à tout ce qui touche au Moussem du point de vue spirituel, mystique, en se focalisant sur les Zaouiyas, les sanctuaires, les saints et les rituels religieux. L’objectif étant de chercher l’origine, l’histoire, les coutumes et traditions de chaque Moussem.

Sachant que le principe de ce programme est de rapprocher le spectateur des Moussems marocains, notamment de l’aspect spirituel et de la mémoire individuelle et collective de chaque Moussem à travers les études du chercheur et concepteur de l’émission, Abdelilah Lahrech. Dans cette série, le réalisateur Ayoub Ait Bihi a choisi de travailler sur le spectacle et les modes d’expression populaire pour faire découvrir au spectateur l’ambiance du Moussem comme idée et comme pratique collective. Puis, comme moment de partage, de rencontre spirituelle et humaine entre citoyens marocains dans leurs diversités linguistiques, géographiques et ethniques. Ce qui montre la spécificité marocaine dans sa diversité culturelle.
Par ailleurs, le réalisateur Ait Bihi aspire à filmer la troisième partie des rituels des «Moussems» annuels dans certaines régions du Maroc en pleine activité, dans l’espoir de préserver les us et coutumes qui caractérisent chaque Moussem et dans l’espoir de documenter et d’archiver l’Histoire antique du Maroc.

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Parcours du réalisateur

Ayoub Ait Bihi est titulaire d’un master en film documentaire à Tétouan et d’une licence fondamentale dans la gestion de la production audiovisuelle à Ouarzazate.
Il a participé à l’Université d’été du film documentaire à l’École nationale supérieure des métiers de l’image et du son de Paris. Il a réalisé de nombreux documentaires, dont «Syman», «Yena», «Soulima Inwa», «Balala» et «Inoraz». Comme il a déjà remporté le Prix de la meilleure réalisation au Festival international du film documentaire, ainsi qu’une mention spéciale au Festival international «Issni n’ourgh» à Agadir.
A noter qu’Ayoub Ait Bihi est en train de finaliser sa thèse de doctorat sur le thème «La mémoire dans le film documentaire marocain».


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