Le programme profitera aux Banques centrales de plusieurs pays : Maroc, Tunisie, Égypte, Angola, Ghana, Kenya, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Tanzanie, ainsi que la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), couvrant ainsi un total de 24 pays africains. Au cours des 24 prochains mois, ces institutions africaines se verront proposer un programme intensif de formation sur les principales questions de Banque centrale et de surveillance. La formation portera sur la lutte contre le blanchiment d’argent, la supervision bancaire, la gestion des données, la numérisation, les technologies financières, la cybersécurité, la protection des consommateurs financiers, l’éducation financière, la gestion des réserves et les statistiques. Le programme abordera également la question du changement climatique, ainsi que la problématique de la gouvernance.
«L’Union européenne s’engage à soutenir les Banques centrales africaines dans leurs efforts pour renforcer l’intégrité des systèmes financiers et favoriser un environnement propice au commerce et aux investissements publics-privés. Ce programme, qui renforce les partenariats entre les banques européennes et africaines, contribue à nos objectifs communs de renforcer l’intégration financière des économies et de stimuler une croissance durable en Afrique», a déclaré à cette occasion la commissaire européenne aux Partenariats internationaux, Jutta Urpilainen.
Alors qu’il y a toujours eu de nombreuses activités bilatérales entre les Banques centrales individuelles de l’UE et de l’Afrique, ce programme est le premier à adopter une approche multilatérale spécifiquement pour promouvoir la coopération régionale. À noter que le projet sera mis en œuvre par la Deutsche Bundesbank et la Banque de France en partenariat avec les Banque centrales de Belgique, d’Espagne, d’Italie, de Lituanie, du Portugal et de Slovaquie. La Banque centrale européenne, elle, contribuera à sa mise en œuvre.