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Enchères : Artcurial revient à la Mamounia pour un 5e «Hiver marocain»

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La nouvelle édition d’un «Hiver Marocain, Majorelle & ses Contemporains et Moroccan & African Spirit» mettra notamment en exergue des femmes à travers les œuvres de John Lavery, Rudolf Ernst, Mahmoud Mokhtar, Chéri Samba ou Seydou Keïta ainsi que des artistes femmes comme Esther Mahlangu ou Marion Boehm, dont la démarche questionne la place des femmes dans la société. Les femmes seront à l’honneur dans le chapitre «Majorelle & ses Contemporains», accompagnées de quatre œuvres de Jacques Majorelle.

Mazad et Art : vente aux enchères le 29 décembre

L’huile sur toile de Rudolf Ernst «La mélodie» (700.000 – 900.000 DH) représente ainsi un intérieur somptueux avec deux musiciennes. La précision presque photographique avec laquelle Rudolf Ernst peint les bijoux et les robes chatoyantes des deux femmes reflète la fascination de l’artiste pour l’Orient.

Dans l’huile sur toile «Jasmin, Fez» de John Lavery (600.000 –800.000 DH), la femme est mystérieuse, avec des yeux soulignés de khôl noir qui tranche avec le rose pâle de sa robe de cérémonie. José Cruz-Herrera adopte lui aussi le format du portrait dans son huile sur toile «Les deux amies, Fez» (600.000 – 800.000 DH) qui représente deux jeunes femmes comme prises sur le vif. Durant toute sa carrière, l’artiste multiplie les représentations de femmes marocaines, dont la beauté le fascine. Cette ode à la beauté prend dans l’œuvre de Mahmoud Mokhtar une teinte politique à travers le bronze «Au Bord du Nil» (800.000 – 1.200.000 DH). La sculpture représente une fellaha – emblème du mouvement révolutionnaire égyptien – ajustant son voile et révélant ainsi sa beauté. Le deuxième volet «Moroccan & African Spirit» de la vente du 30 décembre présentera également des images de femmes, figures de pouvoir questionnant l’histoire et les inégalités de la société.

Marion Boehm, à travers son œuvre «Lotus shoes» (100.000 – 150.000 DH), examine les relations entre les cultures africaines, asiatiques et occidentales du passé au présent et interroge l’histoire de ces cultures. Ses collages en technique mixte avec des masques africains traditionnels, des perles, des coquillages et des tissus mettent en valeur la beauté, la loyauté et l’énergie positive des femmes africaines. Cette œuvre sera accompagnée par l’acrylique et paillettes sur toile de Chéri Samba «Le risque du métier», estimée entre 400.000 et 600.000 DH. Très présente dans l’art populaire congolais et dans l’œuvre de Chéri Samba, la sirène séductrice associée à la divinité aquatique Mami Wata représente les esprits de l’eau. Elle symbolise le désir de richesse et promet la réussite aux hommes qu’elle rencontre.

Dans l’acrylique sur toile d’Esther Mahlangu «Sans Titre – 2010» (40.000 – 60.000 DH), le féminin s’associe à la représentation d’une résistance politique. L’artiste est, en effet, la représentante de l’art des femmes ndebele, symbole de résistance en Afrique du Sud à l’époque de la ségrégation raciale. Enfin, dans le portrait de cette femme khassonké de Seydou Keïta (300.000 – 500.000 DH), la richesse des attributs et la position du modèle soulignent l’importance sociale de cette femme de pouvoir.


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