– Développer une culture de pratique du cyclisme dans la société marocaine.
Le 12 avril 2018, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé le 3 juin Journée mondiale de la bicyclette, en reconnaissance du caractère unique de la longévité et de la polyvalence du vélo, utilisé depuis plus de deux siècles.
L’Assemblée Générale met également en avant les avantages du vélo utilisé en tant que mode de transport simple, économique, fiable, écologique et durable, qui promeut la santé pour tous.
Cette Journée est donc l’occasion d’organiser des promenades à bicyclette, à l’échelle locale et nationale, afin de sensibiliser les gens sur les bienfaits et l’importance de fortifier la santé et le bien-être physiques et mentaux et de développer une culture de pratique du cyclisme dans la société marocaine.
Ce samedi 3 juin marque la journée internationale du vélo au moment même où l’usage du deux-roues connaît un succès grandissant au Maroc, soit par le sport soit par les déplacements.
Deux marocains sur quatre font du vélo, soit pour le déplacement (lycéens notamment et autres) soit pour pratiquer le sport, au moins une fois par semaine.
Depuis 2018, la Journée Internationale du Vélo, rappelle aux uns et autres, les bienfaits de l’utilisation de la bicyclette, interpelle les États à renforcer sa place dans les programmes de développement, mais également à améliorer la sécurité routière grâce à des infrastructures de transport adaptées.
D’autres pistes cyclables doivent voir le jour d’ici 2025.
Par ailleurs, les aménagements de pistes cyclables demeurent tout de même inégalitaires dans le pays vis à vis de la place que doit occuper l’utilisation du vélo en matériel des infrastructures et les aménagements de pistes cyclables demeurent inégalitaires dans le Royaume.
Pour 100 kilomètres de voirie automobile, Marrakech, par exemple, ne compte que trois kilomètres de voies aménagées pour les vélos.
A Rabat, Agadir, Tanger Fès ou Oujda, les régions doivent lancer dès 2024 un ambitieux “Plan vélo“ pour tripler, par rapport à 2022 l’usage de ce mode de transport au quotidien.
C’est notre légitime ambition.
Ainsi, les pistes cyclables et des zones de vélo vont protèger des vies humaines, éviter les embouteillages, diminuer la consommation des énergies et au-delà protèger la santé des Marocains.
L’ONU a récemment souligné le caractère essentiel du vélo pour la transition écologique, après la pandémie de COVID-19 ; en outre, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) a rappelé qu’investir au profit des piétons et des cyclistes – qui représentent une majorité des citoyens dans une ville – peut sauver des vies, mais aussi contribuer à protéger l’environnement et réduire la pauvreté.
En faisant le choix de pratiquer le vélo, des milliers de personnes répandent le bien chaque jour, partout dans le monde.
Elles peuvent être motivées par des raisons personnelles (santé, liberté, indépendance), l’environnement (moyen de transport actif et durable plutôt que motorisé) ou par l’envie d’aider leur prochain (rendre visite à un ami, faire les courses pour la famille, transporter ses enfants pour aller jouer au parc).
Le but est de donner de la visibilité à ces actes de protection de l’environnement et de les célébrer dans le monde, en rapprochant les cyclistes et ses bienfaits au fort impact social.
Par Me Mohammed Belmahi
President de la Féderation Royale Marocaine du Cyclisme
