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Les putschistes offrent-ils l’exil à Ali Bongo ?

Le président déchu du Gabon, Ali Bongo Ondimba, est « libre de ses mouvements » et « peut se rendre, s’il le souhaite, à l’étranger », a annoncé mercredi le général Brice Oligui Nguema qui l’a renversé il y a une semaine, dans un communiqué lu à la télévision d’État.

Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, était en résidence surveillée depuis le coup d’État militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d’une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.

« Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a annoncé à l’antenne de la télévision d’État le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi en lisant un communiqué « signé » par le général Oligui, qui a mené le putsch et prêté lundi serment en tant que président de transition.

Ali Bongo a subi un grave AVC en octobre 2018 qui l’a laissé diminué physiquement, la jambe et le bras droits notamment se mouvant avec difficultés.

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