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Un café pour pacha… s’il vous plaît !

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À Marrakech, le « Bacha Coffee », quartier général des mordus du luxe et du café premium, sis à Dar El Bacha du Musée des Confluences, est bien plus qu’un établissement gastronomique où l’on se contente de siroter des cafés exquis accompagnés d’une viennoiserie ou d’un dessert moelleux. En ces lieux aux airs d’antan, Winston Churchill, Franklin D. Roosevelt et bien d’autres personnages historiques ont, à cœur joie, laissé leur empreinte iconique. Ils ont même daigné apprécier un café chaud épicé à la marrakchie dans l’un des fastueux salons de cette ancienne maison seigneuriale, située au beau milieu de la Médina de la Cité ocre du Royaume.

Ainsi, depuis quelques années, le Bacha Coffee a élu domicile au sein du musée qui lui-même est installé dans une aile du palais qui fut occupé, lors du protectorat français, par un ancien pacha de la ville. Mais pourquoi s’agit-il d’un café et non d’un salon de thé comme le voulait la tradition diplomatique de ces années-là ? Afin de percer ce mythe, nous nous sommes tout naturellement adressés à Taha Bouqdib, le magnat marocain de l’industrie du thé. Ce dernier nous a expliqué que c’est un Marocain qui, le premier, a fait le commerce du café entre l’Éthiopie et le Yémen faisant des cafés éclectiques une nouvelle mode.
De ce fait, ce café se doit de refléter à la fois l’image de Dar El Bacha et notre propre histoire marocaine, somme toute. 

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