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Joshua Harris au Maghreb pour freiner les manigances du Polisario et de l’Algérie

Les États-Unis sont déterminés à mettre fin rapidement au conflit artificiel entourant le Sahara marocain, en soutenant fermement l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine comme la solution la plus sérieuse et viable. C’est pourquoi de plus en plus de pays rejoignent la liste des nations reconnaissant le Sahara marocain.

Joshua Harris, vice-secrétaire d’État américain chargé de l’Afrique du Nord, entreprend une nouvelle tournée au Maroc et en Algérie dans le but de trouver une solution permanente au conflit artificiel. Cette démarche vise à clarifier les caractéristiques du conflit et à traiter l’implication de l’Algérie en tant que partie prenante dans ce conflit artificiel, afin de pouvoir aborder le dossier de manière plus réaliste.

L’Algérie est toujours perçue comme un obstacle à une solution pacifique, notamment en ce qui concerne l’initiative d’autonomie au Sahara sous souveraineté marocaine que propose le Maroc. Cette initiative gagne chaque jour un soutien international croissant, comme en témoignent les nombreuses reconnaissances de la marocanité du Sahara et l’annonce du soutien des États-Unis à l’initiative de Rabat, considérée comme une solution logique, réaliste et applicable.

Une décision américaine dans ce sens neutraliserait toutes les manœuvres de l’Algérie dans le conflit fabriqué et saperait les prétextes avancés par le Polisario pour obtenir un soutien extérieur au nom de l’autodétermination.
Harris s’est rendu au Maroc en septembre dernier, où il a rencontré le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Il a réaffirmé la position ferme de Washington en soutenant le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Le Département des Affaires du Proche-Orient de l’administration américaine a annoncé que « Harris est arrivé en Algérie pour entamer une série de consultations avec ce pays, puis avec le Maroc, afin de renforcer la paix régionale et d’intensifier les efforts politiques des Nations Unies concernant le dossier du Sahara marocain, avec pour objectif de parvenir rapidement à une solution permanente ».

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La visite de Harris intervient alors que l’administration du président américain Joe Biden s’efforce de résoudre le conflit artificiel en promouvant l’initiative proposée par Rabat et en essayant de convaincre toutes les parties de sa faisabilité, y compris l’Algérie, qui finance le Front Polisario et lui fournit un soutien politique.

Les efforts de l’administration américaine visent à mettre en œuvre la proposition d’autonomie sous souveraineté marocaine, considérée comme une solution permanente pour instaurer la stabilité dans la région, en réponse aux crises politiques et sécuritaires qui touchent l’Afrique de l’Ouest, le Sahel et la montée de l’influence russe.

La dernière visite de Harris au Maroc et l’annonce du soutien ferme de Washington à l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine ont porté un coup dur au Polisario, d’autant plus que l’émissaire américain a clairement fait comprendre aux dirigeants du mouvement séparatiste que leurs demandes d’autonomisation, de référendum de détermination et de séparation du Royaume ne reflètent pas la réalité sur le terrain.

L’ambassade américaine à Rabat a déclaré dans un communiqué que « Washington considère toujours sérieusement, de manière réaliste et crédible le projet marocain d’autonomie sous la souveraineté du Royaume », soulignant l’importance du partenariat profond et historique entre les États-Unis et le Maroc.

Quelques jours avant sa précédente visite à Rabat, Harris avait reçu un rapport de l’Organisation africaine de surveillance des droits de l’homme (Africa Watch), dénonçant des violations assimilables à des crimes contre l’humanité subis par les Sahraouis opposés à la politique des dirigeants du Polisario dans les camps de Tindouf, situés au sud-ouest de l’Algérie.

L’intransigeance de l’Algérie a entravé de nombreuses négociations, y compris celles organisées en Suisse par l’ancien envoyé de l’ONU et ancien président allemand Horst Köhler, qui a abandonné son rôle de médiateur en 2019 en raison de l’absence de résultats significatifs pour mettre fin au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Les relations entre les États-Unis et le Maroc ont connu un développement remarquable depuis la reconnaissance par Washington du Sahara marocain, ouvrant la voie à une coopération renforcée dans divers domaines. Ce dynamisme diplomatique s’est accompagné d’échanges de visites et de rencontres entre hauts responsables des deux pays.

Washington et Rabat cherchent à renforcer leur partenariat en matière de sécurité et de défense, tout en soutenant la stabilité, en particulier dans la région africaine. Le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, a exprimé le soutien de son pays au programme de réformes ambitieux du roi Mohammed VI.

La proposition marocaine est désormais largement reconnue sur le plan international et régional comme la seule solution, une reconnaissance qui s’étend avec de nombreux pays africains et arabes ouvrant des consulats dans les villes de Dakhla et Laayoune, situées dans les provinces du sud, en reconnaissant ainsi le statut marocain du Sahara.

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