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HIBAPRESS-RABAT
Le ministre de l’Industrie et du Commerce Riyad Mezzour a refusé de parler français lorsqu’un journaliste le lui a demandé lors des activités de la deuxième édition du Débat africain pour réduire les risques sanitaires, tenue à Marrakech.
La « vidéo » diffusée sur les réseaux sociaux documentait la demande d’un journaliste au ministre de parler français mais cette demande a été rejetée, M. Mezzour a préfé s’exprimer en arabe, en anglais ou en espagnol.
La position du ministre sur la langue française reflète explicitement la réévaluation par le Maroc de sa relation avec la France, mais plutôt une confirmation officielle du réarrangement des amis, sans compter qu’il s’agit d’un « penalty » contre la politique de Macron, qui a fait de la France une « colonie » qui influence sur son effondrement dans plus d’une Région, surtout de l’Afrique.
De temps en temps, le Maroc répond de manière appropriée. C’est le Maroc qui a refusé d’aider Paris, c’est lui qui a refusé de rendre visite à Macron, c’est lui dont les ministres refusent de parler la langue française. Tous les indicateurs et indications indiquent que la tension a dépassé tous les plafonds et que le perdant il n’y aura nul autre que la France, qui a commencé à quitter l’Afrique sous le coup de l’expulsion.
La France comprendra certainement que la politique de Macron en Afrique est devenue inacceptable et intolérable, et peut-être que des expériences comme celles qui se déroulent actuellement au Mali, au Burkina Faso et au Niger refléteront la volonté des pays africains de couper le lien avec les Français.
La France comprendra que le Maroc souhaite une position claire sur ses dossiers officiels, comme celui du Sahara. Le Maroc demande de la clarté, alors que Paris prend l’Etat algérien à bras le corps et se contente de ne pas sortir de la zone grise, et de ne pas définir clairement son position sur le conflit.