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«Troisième Nature», un concept émergent analysé par l’IRES

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Mercredi 4 janvier, l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) a mis en ligne sur sa plateforme digitale la première publication de sa nouvelle série «Concepts émergents». «Troisième Nature» est le concept émergent choisi pour cette première analyse.

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Un concept novateur publié par l’IRES

Cette publication du premier «Concept émergent» s’inscrit dans le prolongement de l’«Annual Survey Paper» de l’IRES, dédié à l’analyse des tendances émergentes. Comme l’explique le think tank, les concepts émergents sont des idées innovantes construites à partir d’expériences, de phénomènes et d’observations partageant des caractéristiques communes. Ils désignent également des développements naissants, qui deviennent progressivement plus visibles et pertinents avec le temps. À travers cette nouvelle publication mensuelle, l’IRES entend ainsi repérer ces concepts amenés à prendre de l’ampleur et à avoir un impact futur, «devenant ainsi de plus en plus visibles ou pertinents au fil du temps».

Un impératif économique et social

Selon l’IRES, ces concepts émergents ne sont pas encore complètement développés, mais ils détiennent un potentiel pour influencer les dynamiques politiques, économiques, sociales, environnementales ou technologiques à l’avenir. Ils pourraient ainsi façonner des éléments clés de changement, nécessitant une attention rapide pour favoriser une avancée significative (saut qualitatif). Dans cette optique, cette publication mensuelle de l’IRES vise à sensibiliser les acteurs, tant du secteur public que privé, aux concepts émergents majeurs qu’il serait judicieux de considérer lors du processus décisionnel. Que signifie donc, dans ce sens, le premier concept émergent proposé par l’Institut : «Troisième Nature» ?

«Troisième Nature», une vision holistique

Tel qu’il est expliqué par l’IRES, ce terme «invite à une réflexion profonde sur l’interaction entre l’Homme, la Nature et la Technologie». Visant à décrire des catégories d’objets physiques ou abstraits, qui transcendent les distinctions traditionnelles entre nature et culture, le concept de «Troisième Nature» invite à une réflexion profonde sur l’interaction entre l’Homme, la Nature et la Technologie. Il suggère une nouvelle approche pour comprendre notre relation avec l’environnement et les implications éthiques de l’intégration de la technologie dans notre vie quotidienne. Ce concept favorise une vision holistique, qui intègre les aspects environnementaux, technologiques et culturels ainsi qu’esthétiques et appelle à une redéfinition de notre rapport avec le monde naturel et artificiel.

Un concept pertinent pour le Maroc

Selon l’analyse de l’IRES, le concept de «Troisième Nature» présente une forte pertinence pour le Maroc, à l’heure où le pays s’engage dans la transition écologique et le développement durable. Ce concept invite en effet à repenser le rapport du citoyen et du décideur à l’environnement, à la lumière des défis actuels. D’après le think tank, cette approche holistique permettrait d’approfondir la compréhension des écosystèmes locaux et des cycles naturels. Elle amènerait aussi à réfléchir sur l’utilisation judicieuse des technologies, au service d’un développement durable, résilient au changement climatique et respectueux de la nature. Le concept de «Troisième Nature» semble ainsi offrir des clés pertinentes pour accompagner la transition écologique du Maroc.

Vers une nouvelle relation Homme-Nature

Pour concrétiser cette «Troisième Nature» harmonieuse, l’IRES estime qu’il est primordial de prendre en compte à la fois les besoins de l’environnement et ceux de la société moderne. Cela passerait notamment par l’adoption de pratiques agricoles durables préservant la fertilité des sols et les ressources en eau. Ou encore par l’adhésion aux principes de conservation de la biodiversité : protection des habitats et des espèces menacées, coexistence équilibrée entre l’humain et la faune sauvage. En définitive, instaurer une relation équilibrée entre l’Homme, la Nature et la Technologie devrait être un impératif à la fois social et économique pour chaque pays, d’après l’analyse prospective de l’IRES.


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