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1200 hectares de forêt et d’herbacés partis en fumée  

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Les vagues de chaleur et les bulletins météorologiques d’alerte successifs n’ont de cesse de susciter des inquiétudes pour les zones menacées par les incendies au Maroc. Beni Snassen, ravagée par le feu, en est l’illustration même. Les autorités ont annoncé que l’incendie, qui s’est déclaré dimanche dans l’une des forêts de la commune de Rislane, dans la province de Berkane, a causé la perte d’environ 1200 hectares, composés essentiellement de conifères et de genévriers.

Selon les données des autorités locales, immédiatement après l’alerte, toutes les équipes au sol et dans les airs ont été mobilisées afin de maîtriser l’incendie. « Le feu n’est pas encore totalement maîtrisé », a-t-on fait savoir.

Les équipes d’intervention constituées des éléments de la protection civile, des Forces Armées Royales, des Forces Auxiliaires, de la Gendarmerie Royale, des Eaux, Forêts et Collectivités Territoriales sont toujours mobilisées sur place, ont encore précisé les autorités.

Cet incendie de grande ampleur a détruit une superficie estimée à environ 1 200 hectares, dont 60% sont principalement constitués d’essences secondaires et de formations herbacées, de chêne et de 40% de conifères, ainsi que des genévriers.

Contacté par Hespress Fr, Fouad Assali, directeur de la reforestation et des risques climatiques et environnementaux à l’Agence nationale des Eaux et forêts, a indiqué qu’il y avait « 12 foyers à grande échelle, jusqu’à présent, 11 ont été maîtrisés et un se trouve toujours dans la région ouest ».

Environ 700 personnels ont été mobilisés, ils sont équipés de dispositifs et de moyens, et  « ce nombre d’interventionnistes est très important et suffisant pour contenir cet incendie », estime notre interlocuteur.

Les différentes parties qui interviennent pour maîtriser le feu ainsi que les collectivités locales, font preuve de prudence et redoublent d’efforts, a souligné Assali, notant que « les interventions terrestres sont appuyées par voie aérienne avec quatre avions Canadair des FRA (Forces Royal Air) ainsi que deux avions Turbo Trash appartenant à la Gendarmerie royale ».

Bien que les autorités aient réussi à maîtriser à peu près 85% de l’incendie, d’autres zones restent toujours menacées en raison de la vague de chaleur actuelle et des vents violents qui soufflent sur la région et qui risquent d’attiser les derniers foyers.

« Cette zone se caractérise par des vents qui atteignent 35 km/h, chose qui a retardé les interventions aériennes en raison de direction et de propagation du feu », explique notre interlocuteur.

Ce feu est d’une grande ampleur et « jusqu’à présent, il reste encore un foyer à circonscrire », a noté le responsable, affirmant que ces zones peuvent « s’enflammer en cas de vents violents et attiser le feu encore une fois et devenir incontrôlable dans cette région sensible ».

« Les forces présentes sont déterminées et espèrent maîtriser le feu dans les prochaines heures », a affirmé Fouad Assali, soulignant que la vigilance est demandée aux riverains des forêts et à tous les citoyens estivants, et visiteurs, ainsi qu’aux personnes travaillant en milieux forestiers, afin de prendre les précautions nécessaires pour éviter les départs de feux de forêts.

A noter que le dispositif estival de surveillance et d’intervention demeure à son niveau de mobilisation maximum, car les prochains jours et semaines représentent une période à haut risque de propagation des incendies.

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