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A l’ONU, la Russie adhère à la thèse du Polisario sur le Sahara

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A l’ONU, la Russie a apporté de l’eau au moulin du Polisario. Moscou a adhéré à la thèse du Front au sujet du Sahara occidental, revendiquée par le mouvement depuis le 13 novembre 2020. En témoigne l’allocution du représentant permanent de la Russie aux Nations unies, Vassili Nebenzia, à l’occasion d’une réunion de concertation, tenue à New York entre le Conseil de sécurité et la Ligue des Etats arabes.

Le diplomate russe a estimé que «la situation dans la plupart des Etats du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord reste compliquée, en raison des nombreux foyers d’instabilité dans la région». Pour étayer sa version, Nebenzia a cité des «conflits armés en Syrie, Libye, Yémen et au Soudan», avant et d’enchaîner par intégrer le Sahara occidental dans sa liste.

Pour rappel, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, lors de sa présidence d’une réunion tenue le 25 avril au Conseil de sécurité, a ignoré de soulever la question du Sahara. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. En attendant la visite du président Abdelmadjid Tebboune en Russie, initialement annoncée en mai et qui pourrait avoir lieu vers la mi-juin, les échanges entre responsables russes et algériens se sont intensifiés.

Ainsi, le directeur du service fédéral pour la coopération militaire et technique russe, Dmitri Chougaïev, a été reçu le 8 juin à Alger, par le chef des armées, le général Saïd Chengriha. Un déplacement précédé par l’arrivée d’une délégation d’industriels russes dans la capitale du voisin de l’Est. De son côté, l’ambassadeur algérien à Moscou s’est entretenu, cette semaine, avec le représentant spécial du président de la Russie pour le Moyen-Orient et l’Afrique, vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhail Bogdanov.

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, s’est rendu le 22 mai à Rabat. A cette occasion, le chef de la diplomatie de Kiev a qualifié le plan marocain d’autonomie au Sahara de base «sérieuse et crédible» pour un règlement «réussi» du différend régional.


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