On savait le régime algérien obtus dans son refus de se réconcilier avec le Maroc. On le sait aujourd’hui prêt à laisser brûler une grande partie de ses forêts et de ses territoires, laisser mourir des citoyens ordinaires qui luttent de manière artisanale contre des gigantesques incendies, plutôt que d’accepter l’aide marocaine pour relever ces défis mortels de la nature.
Fidèle à l’immense estime que le Maroc a pour le peuple algérien qui affronte aujourd’hui une grande épreuve, le Royaume a présenté ses condoléances à son voisin algérien et mis à sa disposition ce qu’il possède comme avions Canadairs pour lui venir en aide et lutter efficacement contre ces incendies qui ravagent tout sur leur passage.
Ce n’est pas la première fois que le Maroc propose ces Canadairs dont il possède de nombreux exemplaires pour aider le peuple algérien. Déjà l’été dernier, dans la même période, au moment où la région de la Kabylie s’enflammait au sens propre du terme, Rabat a eu la même démarche et proposé son aide. Une démarche ignorée à l’époque par le régime algérien sous prétexte qu’il pouvait s’en procurer auprès d’autres pays alliés.
Déjà à cette époque, le comportement algérien avait provoqué de nombreuses réactions critiques à l’égard du régime en place et participé à façonner d’un pays où l’humeur prenait le pas sur le rationnel, où les intérêts supérieurs sont mis de côté au profit de petits règlements de compte sans grande envergure.
Aujourd’hui, le régime algérien observe un mutisme total et s’abstient de répondre à la main tendue du Maroc. Par sa réaction, il provoque indignation et incompréhension. Refuser la main tendue du voisin marocain, prêt à mettre de côté toutes les divergences politiques pour traiter les défis du moment qui brûlent les territoires et les populations algériennes, fait passer l’attitude algérienne à l’égard du Maroc à un niveau supplémentaire de bêtise politique et de haine irrationnelle à l’égard du Royaume.
Aucun homme, personnalité politique ou citoyen ordinaire, du Maghreb ou d’ailleurs, ne peut comprendre les raisons qui poussent ce régime algérien à faire subir des pertes mortelles à sa population plutôt que d’accepter l’aide marocaine.
Cette crise des incendies a participé à révéler les défaillances du régime algérien. N’a-t-il pas déjà promis aux Algériens de tout faire pour se procurer ces fameux Canadairs pour se préparer à toute les éventualités ? Le réseaux sociaux bruissent de toutes ces promesses du président algérien Abdelamajid Tebboune, tout aussi vocales les une que les autres, de tout faire pour atteindre cet objectif.
Aujourd’hui, malgré ces promesses, l’Algérie ne possède aucun de ces avions capables d’étreindre de manière efficace ces grands incendies. Ces feux, s’ils continuent de brûler les forêts et les montages de la Kabylie, ont déjà incendié jusqu’à la suie la crédibilité du gouvernent, du président Tebboune et de l’institution militaire qui dirige le pays.
Comment se fait-il, s’interrogent avec amertume les Algériens, qu’un pays aussi riche que l’Algérie qui dépense des milliards pour des causes perdues comme le financement de l’aventure séparatiste du polisario, qui est prêt à donner un milliard et demi de dollars à la banques des Brics, soit aussi démuni en matière d’instruments de lutte contre les incendies, pourtant une catastrophe naturelle fort prévisible par la plupart de scientifiques?
Pour ce régime algérien dont la survie dépend de l’épaisseur de sa détestation à l’égard du Maroc, accepter l’aide de son voisin peut envoyer de nombreux messages à l’ensemble de la région. Cela équivaut à reconnaître de manière spectaculaire la supériorité marocaine en matière de prévisions et d’infrastructures. Alger se targue régulièrement d’incarner la grande puissance régionale capable d’assoir sa domination. Permettre à l’aide marocaine de se déployer avec l’efficacité qu’on lui connaît est un coup dur pour toute cette mythologie de puissance sur laquelle le régime algérien assoie actuellement sa propagande.
Second message qui sortira d’une éventuelle ouverture algérienne à l’aide marocaine consisterait à vider de toutes leurs substances toutes les démarches de ruptures et de fermetures adoptées par le régime algérien à l’égard du Maroc. Si demain les Canadairs marocains réussissent à éteindre les incendies en Kabylie, de quels arguments le régime algérien pourra-t-il continuer à se prévaloir aussi bien à l’égard de son opinion publique que les autres pour continuer à justice sa politique agressive et pyromane à l’encontre du Maroc?.
