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Algérie/France, les relations après les déconvenues du Brics  et de l’ONU  

Le régime des séniles d’Alger n’était pas encore remis du coup de semonce de leur carton rouge des Brics, qu’il essuyait un autre revers à l’International, ce coup-ci à l’ONU à New York. Le mal nommé et malheureux ingénu président s’est même enfui à l’insu de son plein gré de “The Big Apple“ et des gratte-ciel de Manhattan, la queue entre les pattes comme diraient certains.  

Et pour cause, l’invitation d’une délégation officielle du Mouvement d’autodétermination de la Kabylie et de Ferhat Mehenni, le leader kabyle aux Nations Unies qui était au programme aura tout remis en question. Aussi, peut-on aisément s’imaginer le désarroi du régime des capos d’Alger. C’était vraiment la fameuse goutte de trop. D’une part, ils se sont sentis, quelque part, trahis par leurs alliés traditionnels que sont les Russes et les Chinois, figures de proue de l’organisation des Brics, lesquels avaient longtemps fait miroiter aux dirigeants algériens que le temps était venu pour eux de jouer dans la cour des grands et de l’autre part, voilà les séniles du Muppets show made in Algeria humiliés à l’ONU.  

Et les choses ne semblent pas s’arranger pour les deux débiles, pardon! séniles en couches du coin. Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé à obtenir des soutiens à New York. Le régime des capos d’Alger, la tête pleine de rêves aura tout de même tenté la chose, mais c’était aussi maladroitement que le canard de la chanson providentiellement noyé à marée basse. Quelle déception pour le pauvre président qui se voyait déjà grandement accueilli par Joe Biden et prononçant un discours historique à l’ONU! Si la première option restait du domaine de l’improbabilité pour l’heure, le blablabla officiel d’Alger aurait été truffé de mensonges que même les plus fervents de ses soutiens n’ont pu gober et s’en sont désolidarisés.   

Pour le premier dilemme, le président au nom imprononçable avait cru bon de venir à New York deux jours avant l’ouverture de l’Assemblée générale de l’ONU. Malheureusement pour lui, aucun signe des Américains pour lui signifier la moindre bienvenue. Même les autres chefs de délégation présents à New York l’ont ignoré. Qu’à cela ne tienne! le président algérien a en vain attendu une invitation du Président américain Joe Biden ne serait-ce que pour la réception au Metropolitan Museum of Art de New York, où Biden avait invité les chefs de délégations, et ce, en marge de la 78ème Assemblée générale de l’ONU. A son grand dam, le chef de l’Etat algérien n’a pas vu venir l’invitation au Metropolitan Museum of Art pour une raison connue uniquement des organisateurs de la réception.  

Dure à digérer cette pire humiliation que celle d’être exclu d’une cérémonie à laquelle tous ses homologues sont conviés. Le régime des séniles d’Alger, belliqueux, et qui multiplie les querelles et les provocations tout en faisant preuve d’une arrogance déplacée s’en souviendra longuement. Du coup, la question qui taraude les Algériens est : à qui s’adresse cette exclusion manu militari? À l’homme lui-même ou le régime qu’il représente?  

Mais comment peut-on, inviter quelqu’un qui peu de temps auparavant, avait sollicité le président de la Confédération suisse, Alain Berset, afin qu’il prenne des mesures pour clore le dossier du général à la retraite Khaled Nezzar, jugé en Suisse pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. Le misérable président algérien ignorait sans doute, tout comme ses conseillers et ceux qui lui ont confié cette mission au demeurant, que la séparation des pouvoirs est bien établie en Suisse. Les juges sont élus et ne sont soumis à aucune influence politique.  

Tout cela nous ramène à la France puisque le dernier recours d’Alger est cette balle dans le camp de Paris! Qu’on se le dise, l’enthousiasme entre les deux pays n’y est pas vraiment, au vu de la conjoncture récente. Normal quand on a un Macron d’un côté et un mal nommé d’un autre, les violons ne s’accordent pas si facilement. Cela dit, les relations sont fortement envenimées par les temps qui courent. Le président algérien pourtant, laisse la porte entrouverte à un éventuel renouement entre les deux pays et espère bien se rendre en France avant novembre. La visite avait été repoussée soi-disant, à cause principalement de postures internes aux deux pays et pour des questions d’agenda. Mais en réalité, c’est le blues du Sahel qui a interpellé colonisateur et colonisé. 

 Pour Alger, “no way“, l’équation est simple, la France devra bâtir de bonnes relations si elle ne souhaite pas voir sa présence disparaître complètement du continent africain. Connaissant l’autre écho, arrogance annoncée oblige, c’est parti pour durer. Mais qu’y faire quand les événements qui secouent actuellement la sous-région du Sahel forcent les deux parties à devoir y intervenir, chacun selon son plan, avec toutefois des risques de télescopage et de dérapage. Bien des raisons pour Alger de se démener. Aussi, trouver un compromis paraît de plus en plus ardu, au regard de l’obstination des nouveaux maîtres des lieux ainsi que l’hostilité de leurs détracteurs, France bien entendu comprise.  

De leurs côtés, les Français, voulant clore l’affaire, histoire de ne plus subir d’autres échecs sahéliens, se démêlant comme ils peuvent, agitant pour leur seul accoudoir, l’épouvantail d’une intervention militaire, directe ou par l’intermédiaire de leurs obligés, les alliés ouest-africains de la Cédéao. Problème, c’est un véritable casse-tête, car tous ne sont pas sur la même longueur d’onde. Si d’humble avis, la France ou les pays de la Cédéao aurait cette idée d’intervenir par exemple au Niger, que pourrait bien faire l’Algérie, d’autant plus qu’aucune coordination entre Alger, Paris et les autres capitales d’Afrique de l’Ouest ou de la Cédéao ne semble concorder. Bigre! et dire que cela ne tient qu’à un fil. 

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