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GRÈVES DES ENSEIGNANTS : DEUX POIDS, DEUX MESURES SOUS DE NOMBREUSES FORMES

HIBAPRESS-RABAT

Tout le monde commençait à être convaincu que la lutte entre le personnel éducatif et le ministère pour le système de base se terminerait par la « chute » de  l’école publique. Peut-être que les images de ce résultat sont devenues claires après que les parents ont été convaincus de la futilité de « l’école publique ».

Convaincue totalement du droit des enseignants à s’engager dans toutes les formes de lutte pour leurs droits, qu’ils considèrent comme légitimes et immédiats, chacun a le droit de remettre en question le double standard appliqué par le professeur lui-même dans ses relations avec les personnes d’une même société.

Ce n’est un secret pour personne, certains professeurs n’ont aucun problème à déclarer qu’ils pratiquent des cours particuliers de jour comme de nuit, puisque c’est une donnée qui reflète la croisée des chemins entre un principe (vous êtes en grève contre l’enseignement public et soumis au signe des heures supplémentaires).

Certains enseignants ont une grande conviction dans la nécessité d’atteindre les objectifs, même aux dépens de millions d’élèves parmi le peuple, et c’est un affluent à partir duquel nous pouvons comprendre que nous sommes confrontés à de nouveaux enseignants d’un type différent de ceux que nous avions, qui présentaient l’intérêt de l’élève au détriment de leurs propres préoccupations.

Une autre conviction très importante concerne la duplicité des enseignants dans la gestion des mémos, de la correspondance et des réunions au sein des établissements d’enseignement, ainsi que leur incapacité à activer les activités de la vie scolaire, etc. du moment que le contenu des mémos qui les concernent personnellement, comme les mémos du mouvement de transition, lorsqu’il s’agit de promotions internes, d’une manière qui indique une duplicité dans le traitement de la nature de la protestation….

Parler des grèves des enseignants et du repos forcé des élèves nous amène à parler de certains personnels éducatifs qui vont formuler de nouvelles sources de revenus financiers, comme les heures supplémentaires, qui sont désormais pratiquées dans des lieux inappropriés et parfois la nuit, et principalement par les professeurs. Ils ne sont pas qualifiés pour l’enseignement régulier et sans assurance pour les élèves

Les enseignants sont bien conscients que « l’école publique » connaît un état de paralysie, après l’escalade sans précédent vécue par la coordination des différents groupes professionnels au sein du secteur éducatif, et c’est ce qui les pousse à exiger l’annulation des retenues sur les salaires, comme si leur langue disait : « Il n’y a aucun problème qui puisse nuire à la réussite scolaire de l’élève… le problème réside dans un diction qui rappelle qu’ après moi le déluge.

Le professeur en grève propose désormais un « gâteau au chocolat » au secteur privé au motif que les parents rejetteront l’enseignement en classe et se dirigeront donc à contrecœur vers les salles « privées », sans que le gouvernement n’assume la responsabilité de cette crise, comme il devait gérer sur le terrain son programme gouvernemental, imposer des règles et des lois, et répondre intelligemment aux aspirations de chacun.

Même si notre déclaration met en colère l’une des parties concernées, nous nous demanderons… le bien de l’élève est important dans l’équation. Pourquoi certains professeurs ouvrent-ils chez eux des heures supplémentaires et se limitent-ils à ceux qui paient… ?


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