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La campagne algérienne, un coup d’épée dans l’eau

Le Maroc a remporté mercredi l’organisation de la CAN 2025 grâce à un dossier fort qui a été perçu dès le départ comme le favori par les experts du football africain. Le Royaume a pourtant été victime d’une honteuse campagne de dénigrement et de diffamation tout au long de ce processus par l’Algérie.

Fort de ses infrastructures hôtelières, ses terrains de football, son réseau routier, sa logistique et son expérience dans l’organisation de grandes messes internationales, c’est tout naturellement que le dossier marocain a été choisi face à ses concurrents pour organiser la prochaine Coupe africaine des nations (CAN) en 2025.

Face à lui des dossiers tout aussi solides et prometteurs, celui de la co-organisation Nigeria-Bénin, la Zambie et l’Algérie, pays qui a postulé pour les deux CAN, celle de 2025 et celle de 2027. Et c’est de la part de ce pays que le Maroc a dû supporter le plus d’attaques et de diffamations.

Connaissant les atouts du Maroc et de l’efficacité de sa Fédération, les dirigeants algériens, à travers leurs réseaux de personnalités publiques et de médias, ont tenté de saper le dossier marocain en l’accusant de tous les maux possibles afin de faire avancer le dossier algérien, second favori, selon les pronostics.

Des accusations de « corruption », de « complots » et autres inventions n’ont cessé de vouloir entacher la candidature marocaine pour la fausser à l’avantage du dossier algérien. Cette guerre contre le Maroc n’a pas été lancée seulement dans le domaine du sport, elle touche une multitude de sujets dont l’art culinaire, les bijoux, l’histoire, les vêtements traditionnels etc.

Malgré un acharnement des voix algériennes, la stratégie n’a pas donné ses fruits et cela a coûté sa place au président de la Fédération algérienne de football (FAF), Djahid Zefizef, qui a essuyé un terrible revers en n’ayant pas été élu au sein du Comité exécutif de la CAF et a dû démissionner dans la foulée un an après sa nomination.

A un jour de l’annonce officielle du candidat retenu pour l’organisation de la CAN 2025 et 2027 auxquelles l’Algérie a candidaté, la FAF a annoncé un nouveau président en la personne de Walid Sadi, et dans la foulée son retrait des deux candidatures.

La FAF, qui en est à un troisième président en un seul mandat, a annoncé que la décision était motivée entre autres par un désir de se concentrer sur le football algérien, mais tout le monde sait que l’Algérie voulait surtout éviter une déconfiture publique au vu de l’unanimité autour du dossier marocain, celui de l’Algérie ne faisant clairement pas le poids.

Les chiffres sont clairs 22 voix pour le Maroc, 0 contre. Pour une unanimité, c’en est une éclatante.

Pour le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, « le consensus du continent africain pour accorder au Maroc l’honneur d’accueillir la Coupe d’Afrique des Nations est une incarnation du processus de développement mené par le Roi Mohammed VI depuis plus de deux décennies ».

Et c’est cette reconnaissance publique du succès du Maroc que la FAF, et derrière elle le régime des caporaux, ne voulait pas subir ce qui explique l’absence du représentant algérien. Cela n’empêche pas la déconvenue, encore une!


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