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Le Fonds de l’Oriental : une recapitalisation de 150 MDH en vue

Quinze ans après sa création, le Fonds de l’Oriental (FIRO) s’apprête à faire peau neuve. En effet, les actionnaires de ce véhicule d’investissement, lancé sur initiative royale, ont enfin décidé d’en porter le capital à son niveau cible de 300 millions de dirhams (MDH), après un premier closing en 2007 limité à la moitié.

Pourquoi un tel sursaut alors que l’expérience initiale est un échec cuisant avec plus de la moitié des montants injectés consommés en charges d’exploitation et une autre moitié mal déployée, avec des investissements totalement cramés (Microchoix et Monlait) et d’autres ayant généré une rentabilité au ras des pâquerettes (Midi Peintures…) ?

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Il semble que la décision de recapitaliser le FIRO ait pour ressort une volonté politique de doter la Région de l’Oriental d’un véritable outil de développement territorial à l’endroit des PME de la région, à l’aune d’une relance économique espérée en marge de l’entrée en service du port Nador West Med et du lancement de grands projets structurants. Une volonté qui a également poussé Casablanca. Alpha 55 choisit l’Aeria Mall pour son nouveau point de vente les actionnaires du FIRO, qui comptent aussi bien des acteurs privés (Bank Of Africa, Attijariwafa bank et Holmarcom) que des institutionnels publics (Fonds Hassan II, Conseil de la Région de l’Oriental, Agence de développement de l’Oriental, Crédit Agricole du Maroc, BCP et CDG) à changer de gouvernance en recourant à un gestionnaire totalement indépendant contrairement à l’expérience précédente où la gestion avait été dévolue à Firogest, une société détenue par les mêmes actionnaires, d’où son absence totale d’indépendance des investisseurs.

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Maintenant que la nouvelle voie tracée est plus conforme aux meilleures pratiques en gestion de fonds d’investissement reste à choisir le bon gestionnaire pour une région réputée compliquée et au tissu de PME moins ouvertes au marché financier et plus autarciques et de surcroît pour un véhicule de taille réduite dont le niveau de frais de gestion ne risque pas d’attirer les majors du private equity qui, eux, préfèrent se concentrer sur des fonds d’investissement de plus grande taille et donc plus rémunérateurs pour eux et pour leurs équipes.


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