Dans un monde en combat continu pour la défense des droits de l’homme, les organisations internationales se cachent derrière l’immunité juridictionnelle. Face à ce contexte, Hicham Berjaoui vient d’éditer un livre qui offre une vision originale sur les frontières entre le droit international public et le droit international des droits de l’homme. En 274 pages, l’auteur explore en détails la responsabilité des organisations internationales en termes de fragilisation d’un droit fondamental de la personne humaine.
« L’invocabilité de la responsabilité des organisations internationales devant le juge étatique « , tel est le titre de la nouvelle pépite juridique signée par Hicham Berjaoui et éditée par la célèbre maison française L’Harmattan.
Au carrefour des cultures, ce livre émane d’une réflexion inédite représente une contribution précieuse pour le lectorat passionné par le droit international public et les droits de l’homme et pour tous ceux qui veulent savoir les tenants et les aboutissants de cet aspect juridique.
Tant oubliées par les penseurs, les frontières de la responsabilité des organisations internationales devant les tribunaux nationaux et les conséquences pratiques de cette invocabilité pour les victimes de violations des droits de l’homme, seront explorées, émiettées et présentées sous la plus claire forme aux chercheurs.
Il est le moment pour dire adieu au conservatisme juridique qui prône les thèses révolues du droit international public pour consacrer la suprématie normative du droit international des droits de l’homme et ce, à travers la soumission de tous les êtres juridiques, quel que soit leur statut, au contrôle judiciaire.
Complexe et riche en challenge et en constante mutation, le domaine du droit international public surplombe le droit international des droits de l’homme dans plusieurs situations.
Cela dit, les organisations internationales jouent un rôle crucial pour défendre et promouvoir les droits de l’homme à l’échelle mondiale. Toutefois, en cas de violation, leur responsabilité fait défaut, notamment en raison de leur immunité juridictionnelle. C’est là où l’invocabilité de leur responsabilité devant les juridictions nationales revêt toute son importance.
Les acceptions que peut revêtir le mot « responsabilité » renvoient à la même idée d’un sujet comptable de ses actes. Elle traverse et marque « les différentes morales, philosophies, éthiques et religions ». En droit, l’aspect protéiforme du mot prend toute son ampleur et conserve sa portée plurivoque.
En s’appuyant sur des exemples concrets et des affaires récentes, L’auteur explore en détail cette notion, il examine également les implications pratiques de l’invocabilité de la responsabilité des organisations internationales pour les victimes de violations des droits de l’homme, en mettant en évidence les avantages et les limites de cette approche.
C’est un ouvrage incontournable qui manquait dans le répertoire bibliographique. Pour toute personne qui souhaite approfondir sa compréhension des enjeux et tournures du droit international public et des droits de l’homme, ce livre offre une analyse rigoureuse de la question de la responsabilité des organisations internationales devant les tribunaux nationaux, en mettant en évidence les défis et les opportunités inhérents à cette démarche.
Au-delà d’être un savoir académique, le droit est tout d’abord un ensemble de rapports et de pratiques qui régissent le quotidien des êtres humains.
Dans une ère où les ouvrages juridiques à caractère professionnel ou pédagogique qui tendent à réduire la recherche en droit à une seule dimension positive, dominent l’édition, cet ouvrage original vient clarifier toute ambiguïté.
À l’inverse de cette tendance unilatérale, la collection « Logiques juridiques » des éditions L’Harmattan est ouverte à toutes les approches du droit. Tout en publiant aussi des ouvrages à vocation professionnelle ou pédagogique, elle se fixe avant tout pour but de contribuer à la publication et à la diffusion des recherches en droit.
Auteur de plusieurs études scientifiques portant sur le droit des organisations internationales, les relations juridico-politiques entre le droit international et le droit interne et la décentralisation territoriale, Hicham Berjaoui tente de faire sortir le droit de ce sombre nuage simpliste qui surgit sur lui.
Les lecteurs trouveront dans ce livre une réflexion stimulante sur les moyens de renforcer la protection des droits de l’homme dans un contexte de relations internationales complexes. En conclusion, cet ouvrage est une référence incontournable pour tous les passionnés des domaines du droit international public et des droits de l’homme.
