Un aperçu du calendrier amazigh et des implications de la célébration de « Ba Cheikh »
HIBAPRESS-RABAT
La célébration du Nouvel An amazigh a acquis une importance supplémentaire en tant que moyen d’établir une identité culturelle dynamique pour les pays d’Afrique du Nord. Cette tradition, enracinée dans les contes populaires anciens, commémore l’équilibre que l’homme doit atteindre avec la nature.
Le dimanche 14 janvier, les Amazighs du Maroc, d’Algérie, de Tunisie, de Libye et de certaines régions d’Egypte, ainsi que les Amazighs de la diaspora, célébreront le Nouvel An amazigh, appelé « janvier ». avec une saveur particulière au Maroc après que le Nouvel An amazigh ait été constitutionnalisé en fête nationale.
Les habitants des pays d’Afrique du Nord célèbrent le Nouvel An amazigh avec diverses célébrations, une tradition liée à la nature et à la saison agricole. Les rituels indiquent l’étendue du lien de l’ancien Amazigh avec sa terre et son intégration à la nature en pratiquant certaines expressions qui On espère conjurer le spectre de la faim et rechercher des causes de bonté et de bonheur qui ne lui sont pas accessibles. L’Amazigh n’a que des récoltes abondantes, car le début de l’année marque la fin et la conclusion des approvisionnements passés ou « Aula ». et le début de la préparation de la prochaine récolte.
Historiquement, le calendrier berbère compte parmi les calendriers les plus anciens, car les Berbères l’utilisent depuis la découverte de l’agriculture. L’occasion est également restée une fête agricole saisonnière et un événement traditionnel principalement lié à la terre. Il n’a pas atteint le stade de l’histoire. officiellement jusqu’en 950 av. Cette date marque le début du calcul ou de la datation du calendrier berbère, qui s’élève aujourd’hui à 2974 ans, et les inscriptions historiques gravées sur les colonnes du temple « Karnak » dans la ville de Louxor en Egypte. Cette victoire militaire est documentée et ces les monuments en parlent en détail.
