HIBAPRESS-RABAT
Un nouveau rapport publié par la FAO met en exergue que la variabilité des rendements du blé observée au Maroc s’explique en grande partie par les variations de température, les températures élevées, la sécheresse et les fortes précipitations.
C’est que ce Changement Climatique impacte négativement les rendements de la culture du blé au Maroc, sachant que sur la période 2000-2019, ce phénomène a provoqué une baisse des rendements moyens de l’ordre de 0,1 tonne par hectare, soit environ 2% du rendement moyen observé au cours de cette période.
Dans cette perspective, le Maroc entend poursuivre sa mobilisation de terres agricoles dédiées à cette culture moyennant une irrigation de pointe, dont l’objectif serait d’atteindre, à moyen terme, 1 million d’hectares, notamment pour renforcer sa souveraineté sur les céréales, ce qui permettra de réduire la dépendance du pays à l’importation et, partant, s’assurer une souveraineté sur cette ressource vitale.
Toujours est-il, le ministre de l’Agriculture, lors de l’ouverture de la 9e édition du «Grain & Millings Expo», Salon international des industries céréalières, le 4 octobre à Casablanca a indiqué que pour désamorcer la pression sur les prix des intrants agricoles, l’État est sur un projet de mécanisme de soutien pouvant aller jusqu’à 50% et que ces aides iront notamment aux fertilisants azotés.