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La crise de l’électricité et la dette, les plus grands risques pour l’économie sud-africaine en 2024

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Les plus grands risques qui pèsent sur les perspectives économiques de l’Afrique du Sud en 2024 proviennent d’un approvisionnement énergétique insuffisant et du problème de la viabilité de la dette publique, a révélé «Allianz» dans un nouveau rapport.

«Les pannes d’électricité empêchent les entreprises, l’industrie et les ménages de réaliser leur plein potentiel», a déclaré l’assureur allemand dans son Atlas trimestriel des risques pays, basé sur les derniers développements économiques et l’environnement des affaires.

Mettant l’accent sur les effets dévastateurs des délestages électriques sur l’économie sud-africaine, il a noté qu’il est improbable qu’une capacité d’approvisionnement suffisante soit générée au cours des 12 prochains mois.

Par ailleurs, le rapport, qui évalue les risques de non-paiement de la dette dans 84 grandes économies, relève que l’aggravation de la trajectoire d’endettement est un autre facteur qui pourrait peser sur les perspectives économiques du pays.

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«En raison d’une absorption considérable à court terme des revenus destinés au remboursement des intérêts de la dette et d’une augmentation des rendements des obligations souveraines, l’Afrique du Sud se trouve en bas du classement de l’évaluation du risque de viabilité de la dette publique», a averti Allianz.

Il a ajouté que la situation pourrait être encore exacerbée par des pressions accrues sur les finances publiques en raison du déploiement des programmes sociaux, des difficultés rencontrées par entreprises publiques, ainsi que de la tenue des élections générales durant les prochains mois.

En outre, le rapport met en garde contre l’érosion de la crédibilité de l’État qui constitue un risque supplémentaire pour les perspectives économiques du pays.

«L’aggravation des conflits entre les élites politiques et l’augmentation des soulèvements violents qui en résultent pèsent encore sur la légitimité de l’État», signale-t-on.

De même, le document remet en question la capacité du Congrès national africain (ANC au pouvoir) et du gouvernement à faire face aux troubles sociaux qui menacent le pays.

Avec MAP

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