Voici le temps maximum qu’il faudrait consacrer aux réseaux sociaux pour préserver sa santé mentale
L’autolimitation des réseaux sociaux réduirait les risques d’anxiété, de solitude et de dépression, selon une récente étude américaine.
Le temps passé à « scroller » sur les réseaux sociaux affecte notre bien-être. Si l’utilisation d’Internet a légèrement baissé en 2022 par rapport à l’année précédente, les Français·es ont consacré plus de temps aux réseaux sociaux, selon un sondage Médiamétrie publié le 16 février dernier. En effet, 57 % des répondant·es fréquentent quotidiennement Facebook, Instagram, TikTok et autres messageries instantanées telles que WhatsApp. Les internautes y passent en moyenne 52 minutes par jour. Bien plus que le temps maximum requis, pour préserver sa santé mentale…
Selon une récente étude, réalisée par des chercheurs de l’Iowa State University, et publiée dans la revue « Technology, Mind and Behaviour », limiter son temps passé sur les réseaux sociaux réduirait les risques d’anxiété, de solitude et de dépression.
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Les bienfaits de l’autolimitation des réseaux sociaux
Cette recherche a été menée auprès de 230 étudiant·es, sur une période de deux semaines. La moitié du panel a dû limiter son utilisation des plateformes à 30 minutes par jour, recevant une notification pour leur rappeler de décrocher. À la fin de l’expérience, des améliorations significatives en termes de santé mentale, ont été observées chez ce groupe. L’anxiété, la dépression, la solitude, la peur de manquer quelque chose, et l’affect négatif ont sensiblement diminué, tandis que les sentiments positifs ont augmenté.
« J’ai été surprise de constater que le bien-être des participants ne s’améliorait pas seulement dans une dimension, mais dans toutes. J’étais ravie d’apprendre qu’une intervention aussi simple consistant à envoyer un rappel quotidien peut motiver les gens à changer leur comportement et à améliorer leurs habitudes sur les réseaux sociaux », déclare Ella Faulhaber, autrice principale de l’étude, et chercheuse en expérience utilisateur, dans un communiqué.
Les chercheurs ont néanmoins observé que les bienfaits psychologiques s’étendaient parfois aux personnes qui dépassaient les 30 minutes d’utilisation. « La leçon ici est qu’il ne s’agit pas d’être parfait, mais de faire des efforts, ce qui fait la différence. Je pense que l’autolimitation et l’attention sont les ingrédients secrets, plus que la référence de 30 minutes », explique Faulhaber. Une méthode qu’il peut être intéressant d’appliquer, pour booster son bien-être.
