Asma Lazreq chante «Khayef, sallemha lillah» – Aujourd’hui le Maroc

En cette période encore émouvante, chaque artiste a sa manière de se montrer solidaire. Si certains ont fait le choix d’acheminer des aides, d’autres prêtent leur voix à la cause des rescapés. La chanteuse, d’origine marocaine, Asma Lazreq, en fait partie.

Au moment où d’autres artistes étrangers ont conçu des peintures, voire des poèmes, pour exprimer leurs émotions après le séisme qui a secoué le Royaume, la chanteuse marocaine Asma Lazreq vient de lancer « Khayef, sallemha lillah » (Tu as peur ! Remets-toi au bon Dieu). Dans les détails, l’œuvre de cette artiste, basée en Egypte, dont elle emprunte le dialecte pour la chanter, la laisse voir derrière un micro avec comme toile de fond des images du Maroc, notamment son beau désert et son Nord. La vidéo de ce petit single laisse également voir une touriste déambuler sur les sables et les ruelles de la belle ville de Chefchaouen. De quoi faire une bonne promotion pour le tourisme au Maroc. Le tout partagé par l’artiste sur sa page officielle Instagram. Sur ce réseau, la chanteuse écrit en dialecte marocain : « Qui d’entre nous n’a pas été touché par ce qui s’est passé !? Certains ont pleuré sur place, d’autres ont pleuré derrière les écrans !». En effet, les vidéos partagées sur les réseaux sociaux ne laissent personne indifférent. Elles donnent vraiment les larmes aux yeux ! « Cependant, la vie continue tant qu’un bon Dieu est clément. Ne crains rien et remets-toi à Lui », poursuit-elle à l’adresse des internautes au moment du partage de cette œuvre qu’elle a déjà interprétée, en 2021 dans un espace clos tout en se mettant derrière la caméra de son téléphone. Une sortie qu’elle fait en plein temps de corona.
Bien avant « Khayef, sallemha lillah», elle lance « Ya Kalb » (Oh cœur) depuis environ deux mois. Un single dont les paroles sont conçues par Saleh El Ajimi pour une composition de Matar Ben Ali El Kwari. Une œuvre qui dépasse pour l’heure 300.000 vues.
A son compteur, elle a également d’autres morceaux comme «Hel Anni» (Laisse-moi tranquille), «Ya Habibi» (Oh mon amoureux). Récemment, elle a lancé «Hali tlakhbat» (Je suis confuse). Une œuvre dont les paroles sont conçues par Mohamed El Bougha pour une composition de Cherif Ismail et un arrangement de Tarek Abd El Jaber. Quant au clip, il est réalisé par le célébrissime Jamil El Maghazi. Outre ce clip, la chanteuse, installée au Caire, a déjà collaboré avec le même réalisateur pour d’autres morceaux. C’est le cas, entre autres, de la vidéo du tube en égyptien «El Aâcham» (L’espoir). Dans le même dialecte, l’artiste a également interprété «Emchy» (Va-t’en). Asma, qui envisage aussi de lancer un autre titre avec Jamil El Maghazi, a déjà préparé quatre autres clips avec cet artiste. Pour concevoir ces œuvres, elle a, de plus, collaboré avec des compositeurs égyptiens comme Mustapha Morsi, Cherif Kacem et Mohamed Mustapha.
Au-delà de ces titres, elle a, tel qu’elle l’annonçait sur son compte officiel Instagram, «annulé pour des circonstances artistiques» le lancement de son tube «Bimazaji» (A mon humeur) pour sortir «Hali Tlakhbat» à l’occasion de la Saint-Valentin. En outre, elle anime des concerts en Egypte. Comme elle a animé d’autres concerts au Maroc. C’est le cas, entre autres, de son passage lors d’une soirée diffusée sur 2M ainsi qu’une soirée du Malhoun sur Al Aoula. Elle a aussi performé le temps de soirées privées dans différents pays à l’instar de la Tunisie entre autres. De même, elle a repris d’autres chansons de vedettes égyptiennes.
Pour rappel, Asma, qui a aussi d’autres morceaux comme «Maghroum» (Amoureux) et «Halty Ennafsai» (Mon état psychique), est lauréate des émissions Studio 2M et «Najm El Khalij» (La star du Golfe). Sûrement, le public se souvient d’elle.