Art & CultureAujourd'hui le Maroc

Iliass Azalou chante l’amour non forcé – Aujourd’hui le Maroc

Dans son nouveau morceau «Wektek Tsala» (c’est fini entre nous), l’artiste chante notamment l’amour non forcé. Il y met fin à une relation entre deux personnes passionnées le temps de cette œuvre lancée sur sa chaîne YouTube.

Pour chanter son tube, l’artiste fait le choix d’un bel espace marocain. Il y tourne même le clip de «Wektek Tsala» réalisé par Badr Eddine El Maaroufi. Quant à l’arrangement de ce morceau, il est conçu par Achraf Ben Sfia sur des paroles marocaines du chanteur lui-même.
Outre cette œuvre, le jeune artiste a un album intitulé «Al Khalidat Al Maghribia» (Les éternités marocaines) au titre de l’année 2022. Un opus qui fait partie d’un projet dans sa carrière. «Cette œuvre est purement marocaine. Elle comprend des singles de notre beau patrimoine», détaille-t-il.

Entre autres, cet album compile «Wektach Tghenni Ya Guelbi» (Oh mon cœur quand est-ce que tu chanteras) de son interprète défunt Mohamed El Hayani sur des paroles de feu Ali El Haddani, parolier de son vivant, et une composition d’Abd Elati Amanna.

Dans les détails, l’opus englobe également le morceau «Wa Hal Tara Yaoud» (Reviendra-t-il) de feu Mahmoud El Idrissi. «C’est parmi les titres à succès du défunt. Un single qu’il a interprété vers la fin des années 70 du siècle dernier sur une composition d’Ahmed El Alaoui et les paroles du défunt Ahmed Tayeb Laâlej», précise le jeune artiste qui ajoute également à son nouveau-né «El Walf Saib» (L’habitude est difficile) de son éminent compositeur Abdelwahab Doukkali sur des paroles d’Abderrahmane El Alami.

Et ce n’est pas tout ! «Al Khalidat Al Maghribia» comprend en outre le morceau à succès «Ya Bent Ennass» (Oh fille de bonne famille) du célébrissime artiste Abdelhadi Belkhayat.

En tout, la reprise de ces œuvres faite par Iliass Azalou, également luthiste, est réalisée avec un arrangement de l’artiste Mehdi Lazrak. Le tout enregistré au studio ML Records. A ce propos, le chanteur ne manque pas de devoir une fière chandelle aux «artistes participants pour leur contribution à ce magnifique projet».

Au-delà de ces covers, le jeune chanteur en a d’autres à son compteur. C’est le cas de «Hada Chehal» (ça fait longtemps) du défunt Ibrahim El Alami. Iliass Azalou a également lancé «Sidi Hbibi» (Mon chéri). «Un single poétique qui parle de la souffrance de l’amoureux qui pâtit de la distance qui le sépare de sa bien-aimée», indique le chanteur à ce propos. En outre, il a lancé «El Aâz lik Ya Sidna» (Gloire à notre Roi) à l’occasion de la Fête de l’Indépendance en 2021. De même, il réinterprète des éternités égyptiennes comme «Ya Msahanrni (Oh toi qui m’insomnies), «Fi youm we Lila» (En un jour et une nuit) d’Oum Kalthoum.

En fait, le choix de ces succès n’est pas fortuit. Ayant baigné dans les influences du patrimoine marocain et oriental, il y opte pour lancer cet album et d’autres titres. Ce jeune artiste, né dans les années 90 à Rabat, a de plus un diplôme en luth au titre des années 2015-2016. Ce qui le qualifie à interpréter des œuvres du patrimoine après avoir passé 10 ans au conservatoire national de Rabat outre un passage approfondi au conservatoire privé « Espace Musique».

Après quoi, il devient membre de la chorale du Maroc sous la direction de grands maîtres marocains. Il se produit même avec de nombreux artistes nationaux et internationaux comme Abdelhadi Belkhayat, Mahmoud El Idrissi, Fath Allah Lamghari, Fouad Zebadi, Nouaman Lahlou, Latifa Raefat, Karima Skali, Mohammed Abdou, Abdellah Ruiched, Amal Maher, Lotfi Bouchnak, Asmae Lamnawar et Saad Lamjared entre autres.

Entre-temps, il était l’invité d’honneur au Festival national de la chanson marocaine en 2014 et participe à d’autres manifestations comme Mawazine et des événements au niveau international. Outre cet album de 2022, il a lancé un autre intitulé «Nostalgie» au titre de l’année 2022 pour y compiler plusieurs reprises de célèbres chansons marocaines et arabes, dans une reproduction alliant originalité et nouveau style moderne.

En alternant des œuvres du patrimoine et ses propres créations marocaines, il prouve ainsi sa capacité à varier les styles. C’est du moins ce qui se voit d’après son «Wektak Tsala».

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