Aujourd'hui le MarocEconomie

Le Maroc parmi les 7 pôles d’innovation à l’échelle mondiale – Aujourd’hui le Maroc

Selon le Global Services Location Index (GSLI), le Maroc a amélioré son classement de 12 places comparé à 2021. Il occupe ainsi le 28ème rang sur 78 pays. Il se positionne également en tant que deuxième destination africaine d’outsourcing et 4ème au niveau du Moyen Orient.


Le Maroc améliore son positionnement dans le classement du Global Services Location Index (GSLI). Le Royaume a en effet gagné 12 places comparé à 2021. Une amélioration qui illustre la dynamique qui s’opère dans ce secteur qui génère des dizaines de milliards de dirhams à l’export. Les chiffres disponibles laissent apparaître un chiffre d’affaires de l’ordre de 15,7 milliards de dirhams à fin 2022. Au titre du classement GSLI qui couvre 78 pays, le Maroc est passé de la 40ème place en 2021 à la 28ème en 2023. Il se positionne également en tant que deuxième destination africaine d’outsourcing et 4ème au niveau du Moyen-Orient.

«La compétitivité du Maroc en termes de coûts et sa main-d’œuvre multilingue (anglais, français et espagnol) ainsi qu’un accent renouvelé sur la montée en compétences numériques ont amélioré la vision de la nation en tant que lieu d’accueil des opérations commerciales liées à la technologie », peut-on relever du Global Services Location Index. Et de rappeler que le gouvernement marocain prévoit d’investir des millions de dollars dans le secteur de l’externalisation.

Le but étant de créer environ 5.000 emplois à l’horizon 2026. Le Maroc figure par ailleurs parmi les sept pôles d’innovation au niveau mondial. Le Royaume se place juste après Singapour, Japan, Hongrie, Emirats arabes unis et Canada. Il devance par ailleurs la Corée du Sud dans cette section. De par ce positionnement, ces sept nations sont considérées aujourd’hui comme étant des destinations technologiques émergentes et les plus attractives en matière d’offshoring. «À mesure que des technologies telles que l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage automatique (ML) continuent de se développer, l’automatisation ramène davantage d’emplois sur le territoire national et à proximité, tandis que l’externalisation pure en matière de technologies de l’information (TI) et l’arbitrage de la main-d’œuvre perdent de leur attrait.

Ces changements ont accru l’importance de la reconversion de la main-d’œuvre pour suivre le rythme de l’innovation technologique», lit-on dans ce sens. Pour mesurer les réalités émergentes, le GSLI a mis à jour certaines des compétences et des mesures numériques utilisées dans l’indice. Il est à noter que cet indice a classé cette année 78 pays sur la base de 52 indicateurs, contre 60 pays et 47 indicateurs en 2021. Quatre dimensions sont pondérées dans ce sens. Citons en premier l’attractivité financière en l’occurrence le coût de la main-d’œuvre et infrastructure. On note également les compétences et disponibilité des personnes en évaluant la quantité et la qualité du vivier de talents. A cela s’ajoute l’environnement commercial, notamment les aspects politiques, économiques, réglementaires et culturels qui influent sur la facilité de faire des affaires ainsi que la résistance numérique en mesurant les compétences numériques de la main-d’œuvre et résultats numériques de l’activité commerciale.

Cette publication a par ailleurs permis de dégager un certain nombre de considérations pour consolider cette industrie, notamment dans un contexte compétitif et en mutation constante. Citons dans ce sens le degré de connectivité numérique ainsi que la résilience et la capacité de régénération des viviers de talents. « Le mouvement vers un environnement intensif en automatisation de l’Industrie 4.0 et l’intelligence artificielle générative signifie que le coût de la main-d’œuvre devient de moins en moins important», commente l’équipe de GSLI. Un certain nombre de recommandations a été émis dans ce sens. Ainsi, les pays souhaitant attirer des investissements étrangers dans leur main-d’œuvre sont appelés à renforcer leurs compétences en matière de talents. De même, GSLI souligne l’importance d’ intégrer la régénération des talents par le biais de l’éducation et de la formation invitant à cet égard les gouvernements et le secteur privé à renforcer leurs actions dans ce sens.

Continuer la lecture

close

Recevez toute la presse marocaine.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de réception.

Conformément à la loi 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, et d'opposition des données relatives aux informations vous concernant.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page