Art & CultureAujourd'hui le Maroc

«Mon père n’est pas mort» d’Adil Fadili rafle le Grand prix – Aujourd’hui le Maroc

Comme c’était le cas lors de son ouverture officielle, le vingt-troisième festival national du film (FNF) de Tanger s’est clôturé en grande pompe, samedi 4 novembre au prestigieux site historique Borj Dar El Baroud, en présence de Mohamed Mehdi Bensaid ministre de la jeunesse, de la culture et de la communication, Younes Tazi, wali de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Omar Moro, président du conseil régional. Cette cérémonie de clôture a connu, comme le veut la tradition, la remise des prix par le jury aux heureux gagnants dans les quatre catégories de films en lice. «Le jury est maître de ses choix et je tiens à féliciter tous les gagnants de cette compétition», a dit M. Bensaid, à l’issue de cette cérémonie de clôture, faisant remarquer que le palmarès des films en compétition reflète l’évolution du cinéma marocain et « bien sûr notre rôle est de continuer à encourager le cinéma marocain pour qu’il ait davantage de moyens à faire d’importants films et à s’exporter à l’international. »

Présidé par Souad Lamriki, productrice marocaine, le jury de la compétition long métrage de fiction a remis le Grand prix à Adil Fadili pour son film « Mon père n’est pas mort » de 100 minutes. «Je dédie ce prix à toute ma famille et à l’âme de mon père Aziz Fadili. Le film parle d’une période très difficile de notre histoire à savoir : les années de plomb », a dit le réalisateur, scénariste et monteur marocain, tout en tenant à rappeler que le rôle de l’artiste est de traiter ce genre de sujet pour que les erreurs du passé, en particulier de « cette période noire de l’histoire ne se produisent pas. »

En plus de Grand prix, « Mon père n’est pas mort » a raflé lors de soirée de clôture, cinq autres prix, dont ceux de la production et la réalisation. Le prix de l’image a été attribué à Mathieu De Montgrand pour ce long-métrage. Celui de la musique originale a été décerné à Fattah Ngadi dans ce même film. Tandis que Adil Alami et Youssef Ajakane y ont obtenu ex aequo le prix du son.

Produit en 2022, le long-métrage « Les damnés ne pleurent pas » de Fyzal Boulifa a obtenu le prix spécial du jury lors de cette soirée. Celui du scénario a été attribué à ce long-métrage, qui raconte l’histoire de Fatima Zahra et son fils Salim, âgé de 17 ans, fuyant (de ville en ville) les scandales, dans l’espoir d’atteindre la légitimité qu’ils recherchent. Ce film d’une durée de 110 minutes a permis également à l’artiste Aïcha Tebbaa d’obtenir le prix du premier rôle féminin.

Concernant «Reine » de Yasmine Benkiran, ce film, qui raconte la longue cavale d’un trio de femmes poursuivi par la police, a remporté le prix de la première œuvre lors de cette compétition. Celui du deuxième rôle féminin a été attribué Nisrine Benchara pour sa participation à ce film.

Traitant de l’homosexualité, le long-métrage « Le bleu du caftan » de Maryam Touzabi a raflé deux prix, dont celui du premier rôle masculin décerné à l’artiste Saleh Bakri. Quant à « Un été à Boujad », celui-ci a permis à l’artiste Hatim Saddiki d’obtenir le prix du deuxième rôle masculin lors de cette soirée.

Notons que le film documentaire « Fragments from heaven » de Adnane Baraka et le court-métrage de fiction « Sur la tombe de mon père » ont remporté le Grand prix dans leurs catégories respectives. Tandis que « L’épouvantail » du jeune Anas Zemati a été choisi comme meilleur long-métrage dans la compétition des « Films d’écoles ».

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